Le patron de La République en marche, Stanislas Guerini, a considéré lundi que le mouvement avait "un fonctionnement trop vertical", en appelant à ce que la réforme des statuts "renforce la démocratie locale" interne, dans un entretien au Monde.
"Nous avons un fonctionnement trop vertical dans lequel tout doit remonter à Paris, chargé de régler tous les conflits, y compris locaux", déplore le délégué général du mouvement présidentiel, qui appelle à ce que "les comités politiques départementaux (puissent) avoir davantage la main là-dessus".
"Pour la préparation des élections, je souhaite également qu'ils puissent détenir un pouvoir statutaire dans les commissions départementales d'investiture", poursuit M. Guerini, qui propose également "une sorte d'assemblée locale des marcheurs qui désignerait en son sein les membres qui composent le Conseil national".
Stanislas Guerini suggère encore de décentraliser les moyens financiers et d'ouvrir davantage de permanences en province.
"Récemment, nous avons invité les marcheurs à participer à une consultation en ligne, qui se terminera à la fin du mois, pour qu'ils contribuent à construire la prochaine réforme des statuts du mouvement", fait-il encore valoir, en revendiquant "plus de 2.000 contributions".
Les statuts de LREM doivent être révisés à la rentrée.