Juliette Méadel, ex-secrétaire d'Etat PS chargée de l'Aide aux victimes, est candidate aux élections municipales à Montrouge (Hauts-de-Seine), en "candidate libre", sans étiquette, les partis politiques n'inspirant "plus confiance", a-t-elle affirmé lundi à l'AFP.
"Je veux revenir au lien direct avec les électeurs. Les partis n'inspirent plus confiance, à juste titre", a affirmé la candidate, qui ambitionne de faire de Montrouge "un village aux portes de la capitale". "Je crois uniquement à la légitimité de l'élection directe".
"Les partis politiques sont destinés à mourir dans leur forme actuelle. La reconstruction passe par le tissu associatif, riche et dynamique en France. Dans les associations, on ne trouve pas les aspects boutiquiers des partis", affirme-t-elle également.
Agée de 45 ans, cette mère de quatre enfants, avocate de formation, qui avait soutenu Emmanuel Macron dès le 1e tour de la présidentielle, sera notamment confrontée au maire sortant UDI, Etienne Langereau, de nouveau candidat avec le soutien de LREM.
Son ancien parti, le PS n'a pour le moment investi personne.
Mme Méadel fait campagne dans la ville où elle s'est établie il y a six ans avec l'aide d'"une soixantaine de citoyens engagés de longue date" et de son association "L'avenir n'attend pas", créée en 2012. "Ce n'est pas un think tank mais un +do-tank+ car l'emportant est de faire", dit-elle.