La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».
Justice: Fillon veut “aller très loin” dans les réformes
Par Public Sénat
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François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle, mis en examen notamment pour détournement de fonds publics, veut désormais "aller très loin" dans les réformes de la justice pour que ce qu'il "vient de connaître" ne "se reproduise pas", a-t-il dit jeudi.
Interrogé par BFMTV sur ses accusations d'un "cabinet noir" à l'Elysée, M. Fillon a répondu: "c'est quelque chose avec lequel je vais me pencher avec beaucoup d'attention" s'il est élu.
Relancé sur le fait de savoir s'il comptait réformer le CSM (conseil supérieur de la magistrature), il a répondu sans préciser: "Je suis prêt à aller très loin dans les réformes dans ce domaine-là".
"Je suis prêt à prendre toutes les mesures qui permettront à l'avenir de faire en sorte que ce que je viens de connaître, et qui a été connu par d'autres dans le passé, ne se reproduise pas", a-t-il assuré.
"Je prendrai le temps de voir comment tout cela s'est passé. Et proposer une réforme qui assure non seulement l'indépendance de la justice mais la séparation des pouvoirs y compris avec le pouvoir législatif", a-t-il affirmé, considérant que, dans son cas, il y a eu immixtion du judiciaire dans le législatif.
Il a cité pêle-mêle "des propositions faites pour réformer la procédure pénale" ou encore "pour modifier le rôle du juge d'instruction".
Dans son programme écrit, François Fillon fait mention d'une "justice simple et efficace" et d'une augmentation des moyens, sans jamais parler du parquet ni de son lien avec l'exécutif ou des juges d'instruction.