Jean-Pierre Chevènement : « François Bayrou a posé un acte courageux »

Jean-Pierre Chevènement : « François Bayrou a posé un acte courageux »

Jean-Pierre Chevènement, président du club politique République moderne, mais également à la tête de la Fondation de l’islam de France et représentant spécial de la France pour la Russie, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Plusieurs fois ministres, député, sénateur, maire, candidat à l’élection présidentielle de 2002, l’homme politique livre son analyse de la situation actuelle.
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Par Alice Bardo

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« Nous sommes à la fin d’une période qui a commencé il y a presque 50 ans au congrès d’Epinay et qui a vu les partis présidentialiser leurs mouvements », constate Jean-Pierre Chevènement. Et d’ajouter : « Cette présidentialisation a abouti à quelque chose dont les Français ne voulaient plus : l’effet essuie-glace », à savoir l’alternance entre la droite et la gauche.

« C’est une position en or dont dispose le Président »

L’ancien ministre se réjouit que « ces partis représentent aujourd’hui des forces résiduelles ». Pour lui, « la majorité La République en marche est justement proportionnée » avec ses 319 sièges.  « C’est une position en or dont dispose le Président », renchérit-il. Il ne tarit pas d’éloges sur Emmanuel Macron : « Je ne crains pas qu’il soit un hyperprésident, je me félicite de voir à la tête de la France un homme qui préside et qui le fait à la fois avec autorité et d’une manière sympathique. »

Chevènement : « La majorité La République en marche est justement proportionnée »
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Jean-Pierre Chevènement regrette le climat des affaires, qui a conduit à la démission de François Bayrou, Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez. « François Bayrou a posé un acte courageux », estime-t-il. Il y voit « la marque d’un homme réellement politique, qui fait passer sa qualité d’homme politique au dessus même de son appartenance à un gouvernement ».

« Il y a aujourd’hui en effet une tendance à voir s’exprimer un soupçon permanent à travers une sorte de machine polito-médiatico judiciaire, qui fait qu’un homme politique est contraint à la démission dès qu’une enquête préliminaire est ouverte, déplore l’ancien ministre. C’est trop facile de clouer au pilori des hommes politiques. »

Chevènement : « C’est trop facile de clouer au pilori des hommes politiques. »
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