Jean-Louis Debré: “on ne joue pas avec la Constitution”

Jean-Louis Debré: “on ne joue pas avec la Constitution”

L'ancien président du Conseil Constitutionnel Jean-Louis Debré s'est montré critique envers la volonté d'Emmanuel Macron de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien président du Conseil Constitutionnel Jean-Louis Debré s'est montré critique envers la volonté d'Emmanuel Macron de pouvoir répondre au Congrès, avertissant qu'on "ne joue pas avec la Constitution".

"Les Insoumis ne viennent pas, disent +il ne répond pas à notre discours du coup on ne vient pas+ eh bien hop, on réforme la Constitution et je vais venir vous répondre", a déclaré M. Debré sur franceinfo. "Ce sont des coups, des coups politiques. On ne joue pas avec la Constitution", a-t-il ajouté.

Pour M. Debré, le président de la République "a fait un discours de politique générale, généralement l'exercice du Premier ministre, qui est sanctionné par un vote de l'Assemblée nationale, qui est un vote de confiance".

"Attention si demain les Insoumis disent (...) +nous voulons répondre au président de la République et on veut mettre en cause sa responsabilité+", a-t-il averti.

L'ancien ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac s'est inquiété que "petit à petit, sans réflexion générale, on (soit) en train de transformer nos institutions dans un régime complètement présidentiel et, dans cela, la disparition progressive de la fonction de Premier ministre".

Dans la même thématique

Jean-Louis Debré: “on ne joue pas avec la Constitution”
2min

Politique

Recherche d’un Premier ministre : « Le président continue à écouter et à tendre la main », assure Maud Bregeon 

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».

Le

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, pendant le vote de la motion de censure contre Michel Barnier.
3min

Politique

Sondage : après la motion de censure, Marine Le Pen toujours en tête des intentions de vote pour l’élection présidentielle

Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.

Le

Jean-Louis Debré: “on ne joue pas avec la Constitution”
3min

Politique

La consultation des partis à l’Élysée marque « le retour de l’UMPS », estime Thomas Ménagé (RN)

Emmanuel Macron a réuni mardi les responsables de plusieurs partis politiques à l’Élysée pour les consulter avant la nomination d’un nouveau Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. Pour le député RN Thomas Ménagé, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, cet échange marque « le retour de l’UMPS » sous la forme d’un « parti unique qui va du PS jusqu’à Laurent Wauquiez ».

Le