La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».
Jean-François Copé souhaite un directoire à la tête des Républicains
Par Yann Quercia
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Une semaine après la déroute de son parti aux Européennes, Laurent Wauquiez s’est finalement résolu à quitter ses fonctions dimanche soir. Un départ salué par les cadres du parti, mais qui ne résout rien. « Je ne sais pas si LR est encore la structure qui peut permette de puiser l’énergie suffisante pour y arriver » réagit ce soir l’ex président de l’UMP. Il ajoute « Je ne suis pas sûr que tel quel, il ne faille pas réfléchir à une transformation profonde ».
Jean-François Copé milite pour que l’élection du président LR ne se fasse pas dans la précipitation : « Ensuite, je ne suis pas sûr qu’il faille se précipiter dès maintenant dans l’élection d’un nouveau chef de ce parti. » Les statuts du parti Les Républicains nécessitent une nouvelle élection dans les 65 jours. Alors faut-il modifier ces statuts ? Jean-François Copé ne répond pas de manière négative : « Vu le contexte, cela vaut peut-être la peine que l’on propose lors d’un conseil national de modifier un peu tout ça. Il faut peut-être proposer un directoire. »
Jean-François Copé conclut sur la nécessité pour Les Républicains de redevenir un parti de gouvernement : « Je n’ai pas de problème avec la culture du chef. Un chef, c'est fait pour cheffer à condition qu'il ait quelque chose à commander (...) Nous sommes pris en tenaille en Macron et Le Pen et ce n’est pas le bon débat. Le clivage n'est plus entre la droite et la gauche mais entre partis extrémistes et partis de gouvernement, nous sommes un parti de gouvernement. »