Par Yann Quercia
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Baptême du feu pour la nouvelle porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Après un passage de témoin chaleureux ce matin avec le candidat à la candidature à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, l’ancienne chargée des relations presse du Président a donné son premier point presse à la suite du conseil des ministres. « Le Président a salué l’entrée au gouvernement de personnes engagées de longue date » affirme d’abord Sibeth Ndiaye. Amélie de Montchalin, Cédric O sont promus secrétaires d'État et « incarnent la diversité, la jeunesse et l’émergence d’une nouvelle génération » poursuit-elle.
Ce premier conseil des ministres, post-renouvellement, était aussi l’occasion pour Emmanuel Macron de donner un nouvel élan au quinquennat et de rappeler que le « débat ne doit pas être l’occasion de renier ce que nous sommes » a fait savoir Sibeth Ndiaye.
Projets de loi en cours, nominations, Sibeth Ndiyae a évoqué comme il se veut les différents points abordés avant d’être sous le feu des questions des journalistes.
« J’assume de mentir pour protéger ». Après sa nomination, de nombreux journalistes et adversaires politiques du chef de l’État ont exhumé cette formule attribuée à l’ancienne conseillère communication d’Emmanuel Macron. C’était l’objet de la première question de ce point presse : « Ce sont des paroles sorties de leur contexte et tronquées » réagit immédiatement Sybeth Ndiaye qui affirme « qu’elle protégeait à l’époque » la vie privée du Président de la République. Elle conclut : « J’espère que vous me jugerez sur les propos que je tiens et non sur ceux que l’on me prête. »
La nouvelle porte-parole a ensuite dû répondre aux sujets chauds du moment comme Geneviève Legay poussée par un policier à Nice, la mort suspecte d'Ange Dibenesha mais aussi la réforme des retraites. Visiblement bien préparée, la nouvelle porte-parole a répondu sans accroc à cette salve de questions.
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Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».
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