Bruno Retailleau, coordinateur de la campagne de François Fillon, interrogé mercredi par LCI sur l'inégalité salariale entre hommes et femmes, a jugé que "le pire en France aujourd'hui", c'est l"idéologie radicale, islamique", qui veut maintenir les femmes "sous des burqas".
"Je pense qu'il faut d'abord lutter contre le pire. Le pire en France aujourd'hui, c'est l'idéologie salafiste, l'idéologie radicale, islamique, qui veut que les femmes soient inférieures aux hommes, qui veut les maintenir sous des burqas", a déclaré M. Retailleau.
"Je pense que d'abord il y a l'inégalité en dignité. L'inégalité en dignité, elle est première", a-t-il insisté.
Il a assuré que François Fillon "est profondément pour cette égalité" salariale entre hommes et femmes, et qu'il "a des mesures" en ce sens, mais qu'il considère que "l'égalité, ça commence par l'égalité en dignité".
"Bien sûr que c'est important l'aspect salarial, mais pensons à toutes ces femmes qui sont maintenues en état d'infériorité", a-t-il lancé.
Invité à développer les mesures envisagées par le candidat de la droite, M. Retailleau a indiqué qu'il avait "des mesures notamment pour les femmes isolées, il a des mesures pour les violences contre les femmes, il a des mesures justement pour encourager la parité et pour encourager le salariat". Mais, a-t-il estimé, l'égalité salariale "ne peut pas se décréter".
L'expression "terrorisme islamique" avait déjà opposé mardi MM. Retailleau et Macron.
Le candidat du mouvement En marche! voit dans cette expression utilisée par François Fillon et ses proches une "confusion mentale grave". "Parler de terrorisme islamique c'est ne pas prendre en compte le distinguo entre islam et islamisme, et laisser s'installer l'idée que tous les Français de confession musulmane sont potentiellement des terroristes".
"Il y a bien un totalitarisme islamique, car il y a bien un totalitarisme qui se revendique de l’islam, même s’il s’agit d’une vision déformée de l’islam", avait répliqué M. Retailleau.