Immigration: Angela Merkel en “très grave difficulté”, selon Marine Le Pen

Immigration: Angela Merkel en “très grave difficulté”, selon Marine Le Pen

La chancelière allemande Angela Merkel est "en très grave difficulté" sur la question migratoire et "ceux qui sont opposés à l...
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La chancelière allemande Angela Merkel est "en très grave difficulté" sur la question migratoire et "ceux qui sont opposés à l'immigration clandestine (...) gagneront les élections européennes", a estimé samedi soir la dirigeante du Rassemblement national (ex FN) Marine Le Pen.

"Mme Merkel est en très grave difficulté, elle est confrontée à une opposition très ferme et très sérieuse dans son propre gouvernement, qui ne supporte plus l'idée de continuer à organiser cette submersion migratoire", a déclaré Mme Le Pen en marge du lancement du mouvement des jeunes de son parti, rebaptisé Génération nation.

L'aile droite de la coalition gouvernementale de la chancelière exige des solutions pour fin juin au plus tard visant à renvoyer les migrants arrivant en Allemagne dans les pays où ils ont été enregistrés en premier.

"Ceux qui sont opposés à l'immigration clandestine, tous ensemble, gagneront ces élections européennes, comme les élections ont été gagnées en Hongrie, en République tchèque, en Italie, en Pologne etc. On est à un moment historique", a ajouté la présidente du RN.

Selon la finaliste de la présidentielle française en 2017, l'Europe "est en train de vivre un grand basculement aujourd'hui des opinions publiques" et le président français Emmanuel Macron "est tout à fait isolé avec Mme Merkel sur la scène européenne".

En suggérant des sanctions financières contre les pays européens qui refusent d'accueillir des migrants, Emmanuel Macron se "trompe lourdement", selon cette ancienne eurodéputée. "S'il croit que c'est avec ce genre de solution qu'il va pouvoir avancer, avec aujourd'hui près de la moitié de l'Europe qui refuse d'accueillir des migrants supplémentaires, alors il se trompe lourdement et surtout il isole totalement notre pays".

Quant à sa proposition de centres fermés pour migrants sur les côtes européennes, "quel est le pays qui va accepter d'être le Calais de l'Europe ?", a demandé la députée du Pas-de-Calais, en demandant que le nouveau bateau de 230 migrants menacé de mise sous séquestre par l'Italie "reparte de là d'où il vient".

Le Lifeline, un navire humanitaire menacé de mise sous séquestre par l'Italie, attendait samedi dans les eaux internationales une solution diplomatique et un approvisionnement pour les 230 migrants à bord, à la veille d'un mini-sommet européen consacré à la crise migratoire qui s'annonce tendu.

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