François Grosdidier se désole que « l’Élysée a[it] porté plainte contre Alexandre Benalla le mercredi », soit 5 jours avant son audition au Sénat. Ainsi, ce dernier a pu « s’abriter derrière le statut de témoin assisté pour ne plus témoigner. » Cela ne relève pas du hasard. Dans cette affaire, déclare-t-il, « la justice a été encore plus rapide que pour François Fillon. »
Affaire Benalla : « On nous ment depuis le départ »
François Grosdidier considère que « beaucoup de monde a menti, pas que M. Benalla. » Sur les passeports, précisément, il déclare qu’ « il y a eu parjure, au minimum de M. Benalla et de M. Strzoda. » Pour lui, il aurait été « tellement simple de ne pas mentir […] à partir d’un petit dysfonctionnement, on a construit un mensonge d’État. »
Pour François Grosdidier, il y a eu parjure sur l’affaire des passeports et « des vérités glissantes » sur le reste des sujets. La question sera de savoir si ces « vérités glissantes » sont qualifiables juridiquement.
Voyages de Benalla : « C’est pas le Bureau des Légendes, c’est les Pieds Nickelés »
Sur l’éventualité d’un conflit d’intérêts, François Grosdidier considère qu’ « on ne peut pas s’en assurer. » La question, pour le sénateur, est de savoir si Alexandre Benalla « sert ou dessert la France à l’étranger. » Pour le sénateur, « on n’imagine pas de tels dysfonctionnements à ce niveau de l’État. C’est surréaliste. »
Loi anticasseurs : « L’Assemblée vient de vider le texte de sa substance »
Loi anticasseurs : « L’Assemblée vient de vider le texte de sa substance » selon Grosdidier
François Grosdidier regrette que la loi anticasseurs ait été retoquée par l’Assemblée. Il constate : « La majorité des députés En Marche sont issus de la gauche et restent laxistes en matière de sécurité. » Pour lui, « sans le périmètre de sécurité [qui permet de contrôler l’accès aux manifs N.D.L.R.], ce n’est pas la peine d’adopter la loi. »
Réforme des 80km/h : « Le Sénat commence à être écouté »
Réforme des 80km/h : « Le Sénat commence à être écouté » selon Grosdidier
François Grosdidier explique le vote de la droite : « Nous sommes responsables. Nous ne sommes pas des démagogues prêts à sacrifier la sécurité routière. » Pour lui, le problème réside dans le fait que « tout est décidé d’en haut. » Il est temps que « ces technocrates qui pensent tout savoir » laissent place à « la démocratie parlementaire, sociale et locale. »