“Il est important de voter dans ces moments-là”, souligne Macron
Il est "important de voter dans ces moments-là, a souligné dimanche le président Emmanuel Macron, interrogé au Touquet (Pas-de-Calais) sur la tenue du premier tour des élections municipales, alors que la France subit la pandémie du coronavirus.
Il est "important de voter dans ces moments-là, a souligné dimanche le président Emmanuel Macron, interrogé au Touquet (Pas-de-Calais) sur la tenue du premier tour des élections municipales, alors que la France subit la pandémie du coronavirus.
"Cette crise, nous la traverserons en étant responsables ensemble et chacun, chacun pour soi et pour les autres", a déclaré à la presse le chef de l'Etat, après avoir voté avec son épouse Brigitte à l'hôtel de ville de la station balnéaire, où ils possèdent une maison.
Emmanuel et Brigitte Macron sont passés dans des isoloirs sans rideaux et se sont nettoyé les mains avec du gel hydroalcoolique mis à disposition avant et après le vote, conformément aux mesures prises par les mairies, pour éviter que les électeurs ne transmettent ou n'attrapent le coronavirus.
"Le virus se propage lorsqu'on se tient pendant un quart d'heure, nous disent les scientifiques, à moins d'un mètre de quelqu'un, par projections. C'est le genre de contact qu'on a au restaurent, au café", a-t-il rappelé, se disant "conscient" de la "contrainte" que pose la fermeture des commerces "non essentiels".
"Malgré tout, la vie minimum qui permet d'aller se nourrir et de voter en respectant ces règles, elle doit continuer", a-t-il estimé.
M. Macron a assuré qu'il était "légitime, notre comité scientifique nous l'a redit hier, de pouvoir sortir pour aller voter en prenant les précautions d'usage".
Se disant "garant de la sécurité, de la santé de nos concitoyens mais également de la vie démocratique de notre pays", M. Macron a jugé qu'il était "important de voter dans ces moments-là en prenant cette discipline, en respectant ses règles."
Le président Macron en train de voter au Touquet, au 1er tour des municipales, le 15 mars 2020.
POOL/AFP
"Je pense qu'il est important de continuer à être des citoyens dignes, libres", a-t-il dit.
Emmanuel Macron a redit ne pas avoir été testé "parce qu'il n'a pas de symptômes", affirmant qu'il n'y "pas de passe-droit face au virus".
Mis à part quelques journalistes, la presse s'est vue interdire de rentrer dans la mairie, dans laquelle il y a plusieurs bureaux de vote, pendant toute la matinée, tant que le couple présidentiel n'avait pas voté.
Alors que François Bayrou souhaite pouvoir avoir le ministre de l’Intérieur sortant dans son équipe, Bruno Retailleau a obtenu les garanties qu’il attendait, selon l’entourage du ministre. Il est prêt à lâcher l’idée d’un grand texte immigration, qui susciterait une levée de boucliers, pour « saucissonner » les sujets via plusieurs propositions de loi. Globalement, les LR sont rassurés et devraient rester au gouvernement.
Alors que le premier ministre a demandé aux partis de se positionner par rapport à l’exécutif selon trois choix, les partis de gauche ne souhaitent pas rentrer pas dans le jeu de François Bayrou. Ils attendent des signaux qui pourraient les amener à ne pas censurer. Mais ils ne les voient toujours pas…
C’est le signe d’ouverture vers la gauche qu’on retient de la réunion, ce jeudi 19 décembre, entre les différents représentants des partis politiques (hors Rassemblement national et La France insoumise) et François Bayrou. Le nouveau Premier ministre propose de remettre en débat la réforme des retraites, pour aboutir à un nouveau compromis avec les partenaires sociaux d’ici septembre. Sans nouvel accord, c’est la réforme adoptée en 2023 qui continuerait à s’appliquer. « Lorsque François Bayrou met tous les représentants de partis et de groupes autour de la table, je pense qu’il envoie un signal d’ouverture qui va le légitimer. Il est conscient de la situation politique inédite et il tend des mains », salue la députée Renaissance Eléonore Caroit, sur le plateau de Parlement Hebdo, au lendemain de la rencontre. « Au lieu d’avoir cette posture de contestation permanente, travaillons ensemble ! » « La première des choses, c’est de suspendre l’application de cette réforme, pour permettre aux 50 000 salariés qui devaient partir en retraite et qui en ont été empêchés cette année de pouvoir le faire », rétorque le sénateur communiste Ian Brossat. Une position partagée par l’ensemble des partis de gauche, à la sortie de la rencontre à Matignon la veille. Tous attendent davantage de compromis de la part du Premier ministre, avant de s’engager à ne pas le censurer. « Pour l’instant, il n’y a absolument rien qui garantisse à François Bayrou d’échapper à une motion de censure, parce que tout ce qu’il dit va dans le sens d’une perpétuation des politiques macronistes menées depuis 7 ans », fustige le sénateur communiste. Une position que dénonce vivement la députée Renaissance : « S’il faut revenir sur cette réforme, s’il y a des choses à améliorer, je suis tout à fait prête à ce qu’on en discute. Mais je pense qu’il faut qu’on arrête de polariser le débat. Au lieu d’avoir cette posture, cette attitude de renfermement et de contestation permanente, travaillons ensemble ! » Ian Brossat dénonce un « déni de démocratie » Ce n’est pas la première fois que le débat des retraites revient sur la table ces derniers mois. À la fin du mois de novembre, La France insoumise avait profité de sa niche parlementaire à l’Assemblée pour introduire une proposition de loi visant à abroger la réforme. Après des débats houleux, le texte n’avait pas pu être voté en raison du trop grand nombre d’amendements déposés par les groupes de la droite et du centre. « Lorsqu’ils ont eu la possibilité de voter aux dernières élections, les Français ont massivement soutenu des partis politiques qui s’engageaient à abroger la réforme. Quand ce sujet a, à nouveau, été débattu à l’Assemblée, les députés macronistes ont pratiqué l’obstruction pour éviter le vote d’une loi d’abrogation », dénonce Ian Brossat. « Si nous étions dans un pays véritablement démocratique, cette réforme serait déjà abrogée », ajoute-t-il, dénonçant un « déni de démocratie ». Une expression qui ne passe pas pour Eléonore Caroit. « C’est une réforme dont l’examen a pris trois semaines, vous pensez qu’elle aurait pu être abrogée dans une niche parlementaire ? C’est fantaisiste », fustige la députée. De son côté, François Bayrou a répété sur le plateau de France 2 après la rencontre à Matignon, qu’il était ouvert à une autre solution que le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans pour financer le système des retraites. Le nouveau Premier ministre a notamment rappelé qu’il avait été « un militant de la retraite à points ».
Les chefs de partis et de groupes parlementaires étaient reçus à Matignon par François Bayrou, qui promet de former un gouvernement « avant Noël ». Une rencontre dont les socialistes, écologistes et communistes ressortent sans avoir « trouvé de raison de ne pas censurer » le nouveau Premier ministre, rapporte Olivier Faure.
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