Interrogé dans l’émission « Extra Local », sur l’une des raisons de la crise aux Antilles, le refus de l’obligation vaccinale pour les soignants, Arnaud Montebourg a d’abord évoqué son cas personnel.
« J’ai eu moi-même le covid. Je me suis fait vacciner. C’est une maladie difficile et je conseille à chacun de se faire vacciner. Je ne conteste pas la nécessité du vaccin. Mais vous avez des gens qui n’en sont pas convaincus. Donc, dans une démocratie sanitaire, il faut ouvrir le débat, y compris sur les tenants et les aboutissants scientifiques ».
Dans l’émission « Extra Local » sur Public Sénat, Arnaud Montebourg, candidat à l’élection présidentielle s’aventure ensuite sur un terrain glissant en évoquant « les traitements ambulatoires précoces » contre le covid-19.
« Je suis étonné de voir qu’il y a 5 000 médecins regroupés de terrain, des médecins de villes, qui eux, prennent la maladie du début. Les médecins hospitaliers la prennent, eux, à la fin. Quand, elle s’est aggravée malheureusement. Ces médecins de terrain disent : où sont les traitements ambulatoires précoces qui existent partout dans le monde et qui sont utilisés ? Chez nous, il n’y a jamais eu de débat. Il a été interdit. Il n’a pas été pluraliste. Et vous avez des médecins de haut niveau qui sont engagés sur ce sujet-là. Le gouvernement qui nous a promis des résultats sur la recherche qu’il a financé sur les traitements ambulatoires précoces. Vous en avez entendu parler ? », interroge-t-il.
Le candidat de la « Remontada » fait ici référence au protocole du « collectif de médecins Coordination santé libre » qui mélange, hydroxychloroquine, zinc, vitamine C et D ou encore de l’acupuncture. Le protocole soutenu par les covido-sceptiques comme la députée ex-LREM, Martine Wonner, avait suscité l’indignation de nombreux praticiens en début d’année si bien que l’Ordre des médecins avait saisi la Haute Autorité de santé (HAS) et l’Agence nationale pour la sécurité des médicaments.