L'ancien ministre de l'Ecologie Nicolas Hulot veut revenir "sous une forme ou sous une autre", ce qui "passera par les citoyens", et appelle au lancement d'un "Plan Marshall" pour réussir la transition écologique, dans un entretien à la télévision suisse RTS.
"Je prolongerai mon engagement mais je veux trouver une forme utile, une forme inédite", indique-t-il dans une vidéo mise en ligne sur le site de la chaîne.
"J'avais envie de dire à Emmanuel Macron, quand on décide, les énergies renouvelables, on y va à fond, l'agroécologie on y va à fond, l'hydrogène pour stocker les énergies, on y va à fond, c'est un Plan Marshall" qu'il faut, a-t-il affirmé, estimant que "les petits pas c'est fini".
"Si vous voulez que les choses soient abordables pour les citoyens, il faut les faire à grande échelle", a-t-il poursuivi, assurant "je ne me suis pas battu 30 ans pour baisser les bras".
"Si je reviens, je ne l'ai pas encore totalement décidé avec ma fondation, c'est pour me mettre à disposition", a ajouté l'écologiste, précisant: "Si je dois revenir dans l'engagement, il faut que je fasse une chose à laquelle je crois, ça passera par la société civile, ça passera par les citoyens".
Interrogé sur ses relations avec Emmanuel Macron, il a indiqué qu'il "gardait du respect pour cet homme" "intellectuellement irrésistible" et qu'il n'était "pas parti fâché".
Il a ajouté avoir été séduit au départ par le côté "disruptif" de la campagne du président français avant d'ajouter "peut-être que le pouvoir standardise".
Nicolas Hulot a également comparé le mouvement des "gilets jaunes" à la Commune de Paris de 1871, remarquant "des éléments troublants de similitudes" entre les deux événements.