Hulot veut aider l’économie sociale et solidaire à “changer d’échelle”

Hulot veut aider l’économie sociale et solidaire à “changer d’échelle”

Nicolas Hulot a affiché mercredi ses ambitions pour le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS), qu'il veut aider à ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Nicolas Hulot a affiché mercredi ses ambitions pour le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS), qu'il veut aider à "changer d'échelle".

Lors du lancement de la 10e édition du mois de l'ESS, le ministre de la Transition écologique et solidaire a salué "un entreprenariat où l'humain prime sur le profit".

L'ESS représente "10% du PIB, 2,3 millions de salariés et 13 millions de bénévoles", a-t-il rappelé.

Ses 165.000 entreprises sont actives dans des domaines tels que la lutte contre l'illettrisme et le décrochage scolaire, l'autonomie des personnes âgées ou handicapées, ou encore la lutte contre l'exclusion et le chômage.

La loi de 2014 sur l'ESS avait pour la première fois défini le périmètre de ce secteur qui concilie activité économique et utilité sociale.

M. Hulot, qui souhaite que l'ESS devienne "la norme" en France, a exposé "deux priorités".

La première est de "bâtir un pacte de consolidation et de croissance à cinq ans", a-t-il dit, avec "un cadre de règles adaptées" qui ne "freinent pas les acteurs de l’ESS".

Il s'agit de rassembler l'ensemble des "mesures d'ordre fiscal, financières, règlementaires et législatives, qui vont permettre d'accélérer la performance économique et l'impact social et environnemental des entreprises de l'ESS", a-t-il expliqué.

"Ces mesures doivent également encourager les coopérations et les regroupements d'entreprises de l'ESS", pour leur permettre de "changer d'échelle et répondre à davantage de besoins sociaux et environnementaux".

Ces regroupements sont "souhaitables pour répondre aux exigences de la commande publique, notamment en termes de volume", a-t-il fait valoir.

L'autre priorité sera de créer un "accélérateur d'innovation sociale" pour "permettre aux acteurs de l'ESS de renouer avec ce qui est leur marque de fabrique, l'innovation".

Cet outil sera "axé sur les grands défis de notre société tels que la transition écologique, la transition numérique, la jeunesse, la ruralité, l'autonomie et l'insertion sociale", a précisé M. Hulot devant une assemblée d'acteurs de l'ESS.

"On va se retrouver en fin d'année ou début d'année prochaine pour que nous puissions transcrire cette ambition en actes", a-t-il déclaré, en présence du Haut-Commissaire à l'ESS Christophe Itier, chargé d'élaborer cette feuille de route.

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le