Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Hôpital, Bercy, Mélenchon : Macron s’explique dans les jardins de l’Elysée
Par Public Sénat
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Sur son imminente réforme de l'hôpital, les suppressions d'emplois à Bercy et même son récent dialogue avec Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron a répondu à ceux qui l'interpellaient dans les jardins de l’Élysée à l'occasion de la journée du patrimoine.
Des milliers de curieux, qui ont fait la queue pendant plusieurs heures, ont envahi samedi les salons et les jardins du palais, pour beaucoup dans l'espoir d'apercevoir le chef de l’État qui est arrivé vers 16h00.
Accompagné de son épouse, puis seul, Emmanuel Macron à passé plus de deux heures à serrer des mains et faire des selfies devant une foule de gens enthousiastes. "Vous avez un courage fou, je ne voudrais pas être à votre place", le félicite une dame.
Quelques-uns lui ont cependant demandé des comptes. "On est très inquiets au ministère", l'implore une fonctionnaire de Bercy, chargée de vérifications et contrôles. "Certains métiers se transforment mais la vérification n'est pas automatisable, elle est beaucoup moins touchée que les missions de recouvrement", lui répond-il.
"La kinésithérapie à l'hôpital est en train de mourir, avez-vous quelque chose pour nous ?", le questionne une jeune kiné très émue. "J'annoncerai mardi qu'on donne un peu plus de marge budgétaire à l’hôpital", lui assure le président, promettant aussi l'embauche de davantage de médecins permanents. "Mais il n'y a pas de solution miracle qui permette d'augmenter tous les salaires".
Il répond aussi à un retraité revendicatif que la future réforme "ne touchera pas ceux qui sont à la retraite ni ceux qui sont à 5 ans de la retraite".
Et enfin défend son adversaire Jean-Luc Mélenchon, qui lors d'une rencontre à Marseille n'a pas répété ses violentes critiques devant le chef de l’État.
"M. Mélenchon vous traite de nom d'oiseau et devant vous, il dit qu'il n'a rien dit", critique le même senior obstiné. "C'est parce qu'il est courtois et républicain, et donc c'est toujours mieux d'être courtois quand on est face à face. Parfois il n'est pas d'accord et dit des choses avec plus d'emportement, parce qu'il est élu à Marseille, une ville qui m'est chère", sourit le président.