Hanotin, soutien de Hamon: le rassemblement s’adresse “aux électeurs de gauche”

Hanotin, soutien de Hamon: le rassemblement s’adresse “aux électeurs de gauche”

Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Benoît Hamon, a estimé lundi que "le rassemblement" de la gauche s'adressait "avant...
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Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Benoît Hamon, a estimé lundi que "le rassemblement" de la gauche s'adressait "avant tout aux électeurs de gauche", "au-delà" des différents candidats à la présidentielle.

"Le rassemblement c'est bien au-delà des acteurs institutionnels, politiques, qui ont fait le choix d'être candidats, ça s'adresse avant tout aux citoyens de gauche", a estimé le député de Seine-Saint-Denis à l'antenne de LCI.

Le vainqueur de la primaire socialiste élargie a annoncé dimanche qu'il proposerait lundi à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, candidats d'EELV et de la France insoumise, de "construire ensemble une majorité gouvernementale cohérente et durable".

Jean-Luc Mélenchon a opposé jeudi dernier une fin de non-recevoir à toute idée de rassemblement avec M. Hamon, mais a également adouci son discours envers le candidat socialiste dimanche, saluant "des paroles si proches des nôtres" et "un fait qui donnera ses fruits le moment venu".

"A ce stade il n'y a pas encore de rendez-vous de pris" avec Jean-Luc Mélenchon, a déclaré lundi le porte-parole de Benoît Hamon Alexis Bachelay sur Sud Radio/Public Sénat.

Invité sur BFMTV, Yannick Jadot ne s'est pas prononcé lundi sur un éventuel soutien, disant attendre de voir à quel point le candidat s'émanciperait du PS "qui dirige ce pays, qui a tourné le dos à l'écologie", tout en assurant qu'il y aurait "un bulletin Jadot" à la présidentielle.

Benoît Hamon doit rencontrer lundi le Premier ministre Bernard Cazeneuve et les membres du gouvernement, ainsi que François Hollande dans la semaine.

"Est-ce que le bilan de François Hollande est indéfendable? Certains l'ont dit, Benoît Hamon ne l'a pas dit", a déclaré M. Hanotin, "maintenant on veut surtout se tourner vers devant".

"Il y aurait quand même quelque chose d'un peu ubuesque à ce que le président de la République devienne le porte-parole du candidat", a-t-il ajouté, pointant trois divergences fortes avec la politique gouvernementale: "la déchéance de nationalité, la loi travail, l'utilisation du 49-3".

"En-dehors de ça il s'est quand même passé beaucoup de choses au gouvernement et beaucoup de choses sur lesquelles à titre personnel, (et) Benoît Hamon lui-même, nous avons voté les lois", a-t-il assuré.

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