Grève des enseignants : « Je comprends qu’il puisse y avoir des inquiétudes », déclare Gabriel Attal

Grève des enseignants : « Je comprends qu’il puisse y avoir des inquiétudes », déclare Gabriel Attal

Jour de grève chez les enseignants. Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, invité de Territoires d’infos, fustige les « fausses informations » autour du projet de loi Blanquer et revient sur le rapprochement école-collège.
Public Sénat

Par Hélena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

À l’appel de sept syndicats, les enseignants et les parents d’élèves vont battre le pavé, ce jeudi 4 avril, contre le projet de loi Blanquer. Invité de Territoires d’infos, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale tente de désamorcer les critiques. « On a vu circuler, sur le projet de loi école de la confiance, beaucoup de contre-vérités, beaucoup de fausses informations », assure Benjamin Attal en écho aux propos de Jean-Michel Blanquer qui, il y a quelques jours, parlait d’un « festival de bobards ».   

« Il peut y avoir un directeur de l’établissement public des savoirs fondamentaux et un premier adjoint en charge de l’école primaire »

« Je comprends qu’il puisse y avoir des inquiétudes », concède toutefois le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale. Le projet de loi école de la confiance, largement critiqué par les enseignants, fait surtout polémique autour d’un sujet : la création de regroupement école-collège. Les syndicats estiment que cela « bouleverserait radicalement le fonctionnement et la structure de l’école ».  Une crainte que Gabriel Attal cherche à apaiser : « Ça ne va pas supprimer les directeurs d’école primaire qui continueront à travailler pour l’école primaire ». Néanmoins, il pourra « y avoir un directeur de l’établissement public des savoirs fondamentaux et un premier adjoint en charge de l’école primaire », selon le secrétaire d’État.  

Pour illustrer le principe du regroupement école-collège, Gabriel Attal donne l’exemple d’un professeur de collège en Indre-et-Loire qui dispense des cours à des élèves de primaire pour les préparer à l’arrivée au collège. « Ce qu’on veut faire avec les établissements publics des savoirs fondamentaux c’est de permettre à ce que les initiatives, comme celle-là, puissent se multiplier partout sur le territoire ». Une anecdote qui peinera sans doute à redonner confiance aux enseignants.

Dans la même thématique

PARIS: Bayrou attends a French parliamentary session on the 2025 finance bill, and the social security budget
10min

Politique

Après l’épreuve du budget, quels sont les chantiers du gouvernement Bayrou ?

Outre les textes en cours d’examen au Parlement, comme celui sur l’agriculture ou le narcotrafic, le gouvernement entend avancer sur la fin de vie d’ici le mois de juin. Pour le prochain budget, François Bayrou a pour objectif « la réforme de l’Etat ». Pour trouver des pistes d’économies, il compte s’appuyer sur la commission d’enquête des sénateurs LR sur les agences. Faute de majorité, l’exécutif mise aussi sur les textes d’initiative parlementaire.

Le

Le projet de loi d’orientation agricole sera examiné au Sénat à partir du 4 février.
6min

Politique

Agriculture : ce qu’il faut savoir sur le projet de loi d’orientation qui arrive au Sénat

Presque un an après son dépôt par le gouvernement de Gabriel Attal, le projet de loi d’orientation agricole est examiné au Sénat à partir de ce 4 février. Un texte très attendu par la profession, sur lequel la chambre haute prévoit jusqu’à deux semaines de débats, avec l’objectif de muscler la version adoptée à l’Assemblée nationale.

Le