Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Grand débat: 88% des Français pour réindexer les petites retraites sur l’inflation
Par Public Sénat
Publié le
Près de neuf français sur dix (88% et 87%) jugent nécessaire de réindexer les petites retraites sur l'inflation et d'obliger les médecins à s'installer dans les déserts médicaux, après le grand débat, selon un sondage Ifop pour le JDD.
Une forte majorité se prononce également pour une baisse générale de l'impôt sur le revenu (82%) et la suppression de la "redevance télé" (80%), selon cette étude basée sur neuf mesures extraites des nombreuses idées dégagées lors de la consultation publique.
Plus de trois Français sur quatre sont favorables à "un assouplissement des conditions permettant aux citoyens de proposer des référendums" (76%) et 72% se prononcent pour "une allocation unique en direction des plus démunis qui fusionnerait toutes les aides sociales existantes".
Une seule des neuf mesures soumises à cette étude n'est pas plébiscitée: il s'agit de la suppression de l'ENA, école de formation des élites de l'Etat, à laquelle 54% des Français sont opposés. Seulement 39% y sont favorables. 7% ne se prononcent pas.
Alors qu'Emmanuel Macron doit effectuer dans les prochains jours son annonce post-grand débat, 85% de sondés estiment qu'il doit changer son attention aux préoccupations des Français, un chiffre stable par rapport à une étude similaire menée en novembre.
82% jugent que le chef de de l'Etat doit changer sa politique économique et sociale (+4%), alors qu'ils sont 71% à penser qu'il doit modifier sa manière de s'exprimer au contact des Français (80% en novembre).
Etude Ifop réalisée par téléphone les 12 et 13 avril auprès d'un échantillon représentatif de 972 personnes selon la méthode des quotas. Marge d'erreur entre 1,4 et 3,1 points.