Gourault: “il n’y a pas de plan secret de régularisations” de sans-papiers

Gourault: “il n’y a pas de plan secret de régularisations” de sans-papiers

Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, a assuré jeudi qu'il n'y avait "pas de plan secret" de l...
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Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, a assuré jeudi qu'il n'y avait "pas de plan secret" de l'exécutif et de la majorité de régularisation de sans-papiers, après un incident de séance sur ce sujet avec les députés Les Républicains (LR).

"Il y a toujours des régularisations" mais "il n'y a pas de plan secret de régularisations", a déclaré Mme Gourault lors du Talk Le Figaro.

Combien de personnes pourraient-elles être concernées? "Je ne sais pas. Je ne connais pas le chiffre puisqu'il n'y a pas de plan. Donc on regarde le chiffre en fonction des situations", a-t-elle répondu.

Un incident de séance a marqué dans la nuit de mercredi à jeudi l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi asile et immigration.

Pendant toute la soirée, les députés LR sont revenus à la charge contre le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, relayé ensuite par Mme Gourault, pour savoir si le gouvernement avait un "plan caché de 40.000 régularisations" de sans-papiers, un chiffre évoqué par un élu de la majorité dans un article du Monde.

Cette insistance a fini par faire réagir Mme Gourault. "M. Jacob, vous allez laisser continuer ces méthodes pendant longtemps? obliger un ministre à répondre? Ce sont des méthodes autoritaires qui ne sont pas acceptables en démocratie. Qu'est-ce que c'est que ces méthodes?", a tonné la ministre.

"Je me suis indignée, pour être très précise, parce qu'il y avait des techniques d'intimidation, d'obstruction qui étaient répétées sans cesse. On me posait toujours la même question en disant +si vous ne répondez pas, on refuse de continuer le débat+", s'est justifiée jeudi Mme Gourault.

"Le ministre d'Etat, qui était avant moi au banc, qui était en commission, a déjà répondu à cette question en disant qu'il y aurait un débat particulier sur ce sujet", a-t-elle dit.

En commission, M. Collomb avait indiqué que "lorsque nous aurons examiné l'ensemble des articles de cette loi, nous pourrons débattre de ce qu'il convient de faire au sujet des personnes qui se trouvent sans statut".

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