Par Public Sénat
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« Je vais publier sur internet, dans la soirée un tableau des rémunérations perçues par mon épouse ainsi que ma déclaration telle que je l’ai transmise à la Haute autorité pour la transparence de la vie politique en décembre ».
Chose promise, chose faite. Quelques heures après sa conférence de presse, François Fillon a mis en ligne sur son site un tableau récapitulatif des salaires de sa femme en tant que collaboratrice parlementaire de son mari entre 1986 et 2013. Des éléments envoyés à la Haute autorité en décembre 2016.
Entre 1986 et 1990, le salaire de Penelope Fillon s’élève en moyenne à 1 400 euros nets par mois. A partir de 1998, ce salaire augmente, passant à plus de 3 000 euros par mois jusque 2013 (3 248,75 euros nets pas mois du 1er avril 1998 au 30 juin 2002, et 3 872,81 euros net par mois du 1er juillet 2012 au 30 novembre 2013).
En tant qu’adjointe de Marc Joulaud de 2002 à 2007, élu suppléant du député Fillon lorsque ce dernier est nommé au gouvernement sous Jacques Chirac, ce salaire double quasiment pour atteindre une moyenne de 6 009,07 euros nets par mois. Au total, Penelope Fillon a perçu 680 380,78 euros nets.
François Fillon a publié sur son site de campagne sa déclaration de situation patrimoniale. Le candidat de la droite déclare trois résidences : son manoir de Beaucé, d’une valeur de 750 000 euros, et deux copropriétés : une maison individuelle à Ascain, dans le Pays basque, détenue à 44,3%, et une autre à Cerans-Foulletourte dans la Sarthe à 33%. Il déclare également sa société 2F conseil d’une valeur de 11 518 euros.
Il déclare également 10 comptes et deux assurances vie au crédit agricole d’Anjou Maine, d’une valeur de 109 219 euros, deux montres d’une valeur totale de 27 000 euros, et deux voitures d’une valeur de 8 000 euros.
Il fait également un point sur ses revenus perçus de 2012 à 2016. Pour cette dernière année, cette somme est de 275 000 euros.
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La composition du gouvernement de Michel Barnier se fait attendre et la question d’une éventuelle hausse d’impôt, comme le casting, cristallisent les tensions. Le premier ministre a annulé au dernier moment une rencontre avec Gabriel Attal. Au sein de Renaissance, on met en garde Michel Barnier sur la tentation d’une politique trop éloignée du bloc central.
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Michel Barnier juge la situation budgétaire « très grave » et demande « les éléments pour en apprécier l’exacte réalité », déclare le premier ministre. Quelques minutes avant, Matignon annonçait qu’une réunion avec Gabriel Attal était « décalée ». La cause officieuse : Gabriel Attal aurait imposé « une délégation de huit personnes », dont Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, alors que la « règle » est de venir à trois maximum. « Sur les modalités, ils nous ont mis un peu devant le fait accompli », grince l’entourage de Michel Barnier
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