Fondation pour l’islam: aux musulmans d’en choisir le président

Fondation pour l’islam: aux musulmans d’en choisir le président

Identifiant Scald invalide. La sénatrice UDI Nathalie Goulet a estimé mardi qu’il était du rôle des « musulmans eux-mêmes » de choisir le président de la Fondation pour l’islam, alors que Jean-Pierre Chevènement est pressenti pour en reprendre les rênes. « C’était aux musulmans eux-mêmes de choisir le président de cette Fondation » a déclaré sur France Inter l’élue […]
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Identifiant Scald invalide.

La sénatrice UDI Nathalie Goulet a estimé mardi qu'il était du rôle des "musulmans eux-mêmes" de choisir le président de la Fondation pour l'islam, alors que Jean-Pierre Chevènement est pressenti pour en reprendre les rênes.

"C'était aux musulmans eux-mêmes de choisir le président de cette Fondation" a déclaré sur France Inter l'élue de l'Orne, qui préside la commission d'enquête sur les moyens de lutte contre les réseaux djihadistes.

Alors que le nom de Jean-Pierre Chevènement a été évoqué de manière informelle par le président Hollande, Nathalie Goulet a critiqué "la double sincérité de l'Etat" voire une "schizophrénie" dans la mesure où "l'on considère l'islam comme une religion comme les autres mais on interfère dans son organisation à la fois".

Auteure d'un rapport sur l'organisation de l'islam en France, elle a rappelé la fonction première de cette fondation, initiée par Dominique de Villepin, qui "devait servir uniquement à rendre les financements de l'islam plus transparents". Par conséquent, "l'Etat ne peut s'immiscer", insiste-t-elle.

Si les actuelles prérogatives de la Fondation pour l'islam de France venaient à être modifiées, "je continue de penser que les musulmans auraient pu choisir eux-mêmes le président de cette Fondation", a-t-elle ajouté.

Dans la même thématique

PARIS,  Retirement protest demanding the payment of pension benefits
5min

Politique

Abattement fiscal des retraités : les sénateurs peu favorables à sa suppression

5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.

Le