Fillon: attaqué 24h/24, “je me battrai jusqu’au bout”

Fillon: attaqué 24h/24, “je me battrai jusqu’au bout”

François Fillon, dans la tourmente des emplois fictifs présumés de son épouse, a réaffirmé qu'il se battrait "jusqu'au bout",...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François Fillon, dans la tourmente des emplois fictifs présumés de son épouse, a réaffirmé qu'il se battrait "jusqu'au bout", dimanche lors d'un meeting à Saint-Pierre de la Réunion, devant plusieurs milliers de personnes.

"Je suis attaqué, 24 heures sur 24, mais je reçois aussi d’innombrables soutiens. Je me battrai jusqu’au bout car mon programme est le seul capable de relancer la France", a affirmé M. Fillon, ajoutant: "Ma bataille est celle des projets. Ma bataille est celle des idées. Elle l’a toujours été."

"Je porte la responsabilité d’une ambition politique qui est celle des millions de Français qui refusent le déclin de leur pays", a-t-il également affirmé.

Dans une interview parue ce dimanche dans Le Journal du Dimanche, l'ex-Premier ministre avait mis en garde contre "une crise de régime" s'il devait renoncer, car "cela aboutirait à priver un courant de pensée qui est majoritaire en France de candidat crédible". Il avait réitéré son engagement à se retirer s'il était mis en examen.

Le parquet national financier, qui s'est saisi du dossier, a affirmé dimanche qu"'aucune décision n'est prise à ce stade de l'enquête" sur des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon et "aucun calendrier n'est fixé à ce jour".

Cette déclaration intervient alors que Le Journal du Dimanche indique que la décision du parquet sur cette enquête "devrait intervenir cette semaine".

Devant les Réunionnais rassemblés à Saint-Pierre, le candidat de la droite a également affirmé qu'il se battait "contre la gauche. Celle de M. (Benoît) Hamon qui rêve l’impossible parce qu’elle est incapable de construire le possible, qui rêve de subventions universelles parce qu’elle est incapable de créer de la croissance. Celle de M. (Emmanuel) Macron qui est le radeau de sauvetage de tous les naufragés du hollandisme".

A propos de l'ancien ministre de l'Economie, qui le dépasse désormais dans les sondages et le relègue à la troisième place éliminatoire du premier tour de la présidentielle, M. Fillon a rappelé qu'il avait aussi été le "conseiller" de François Hollande, lors de son "long et insipide" quinquennat.

"Je me bats contre l’extrême droite qui mettrait la France en faillite au bout de six mois", a-t-il enfin affirmé.

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le