Finalement, le gouvernement va bien suivre le décret pris en avril dernier par l’ancien président Hollande, concernant la fermeture de la vieillissante centrale de Fessenheim. « Je vous confirme la fermeture [de la centrale de] Fessenheim au moment même où l’EPR de Flamanville prendra fonction, fin 2018, début 2019, en respectant le plafond de gigawatts qui avait été fixé par la loi de transition énergétique » a déclaré sur Public Sénat le Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire.
« J’aurai l’occasion de rencontrer tous les élus à la fin du mois car le gouvernement veut que cela se fasse de la manière la plus respectueuse avec les territoires et j’aurai l’occasion de me rendre en Alsace prochainement pour visiter la centrale, rencontrer les représentants du personnel et le personnel » a-t-il souligné.
Interrogé sur les centrales qui suivront, il s’est montré prudent. « Tout va dépendre de ce qui va sortir de la programmation pluriannuelle pour l’énergie, qui est le document cadre qui va fixer la manière dont on veut mener cet objectif important de 50% d’énergies issues de l’atome et en même temps, en face, la libération des énergies renouvelables » a-t-il précisé. Il a néanmoins souligné que les décisions finales seront prises en 2018.
Toujours sur le sujet nucléaire, il est revenu sur le nuage radioactif qui venait de Russie. « Nous avons un institut, l’IRSM, qui a mené un certain nombre de tests, récemment sur cet épisode » a-t-il expliqué. « Nous sommes sur des niveaux de seuil des milliers de fois inférieurs au déclenchement des seuils sanitaires. »