Européennes: Wauquiez répond à l’approche “stérile” de Macron

Européennes: Wauquiez répond à l’approche “stérile” de Macron

Dans sa propre tribune, le patron des Républicains Laurent Wauquiez répond samedi à l'approche "binaire" d'Emmanuel Macron sur l...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Dans sa propre tribune, le patron des Républicains Laurent Wauquiez répond samedi à l'approche "binaire" d'Emmanuel Macron sur l'Europe qu'il juge "stérile", affirmant qu'"un autre choix est possible" et que la France "doit d'abord se redresser".

"Il y a un autre chemin pour l'Europe", proclame M. Wauquiez en exergue de cette tribune publiée sur le site du quotidien Le Monde, quatre jours après la tribune du chef de l'Etat "aux citoyens européens", qui a marqué le début de l'offensive de La République en marche pour les élections européennes du 26 mai.

Chez Emmanuel Macron, le président de LR considère que "les postures peuvent varier, passant du fédéralisme à la protection, mais la volonté d’enfermer le débat européen dans un choix binaire reste intacte", entre "proeuropéens et antieuropéens, progressistes et nationalistes, sauveurs et destructeurs".

Mais "avec ce manichéisme, le président fait courir à notre démocratie et à l’Europe un lourd danger", prévient-t-il.

"En deux ans, Emmanuel Macron n’est parvenu à aucun progrès sur la scène européenne" et "pire, la France a rarement été aussi isolée et l’accueil glacial de sa tribune n’en est qu’un symptôme supplémentaire", pointe M. Wauquiez.

Et de lancer: "Si la France veut refonder l’Europe, elle doit d’abord se redresser" alors qu'elle est devenue "l’homme malade de l’Europe".

D'après le dirigeant, dont le parti oscille entre 8 et 14% dans les sondages pour ce scrutin, "la seule réponse qu’on apporte (aux Français), c’est soit toujours plus de l’Europe que vous ne voulez pas, soit plus d’Europe du tout". "Il est temps de sortir de cette binarité stérile".

Sur les thèmes populaires à droite et développés par Emmanuel Macron, M. Wauquiez livre sa propre vision. Notamment "contre l’immigration de masse, nous proposerons une double protection: une protection aux frontières européennes pour ramener tous les bateaux de passeurs sur les côtes africaines, et une protection aux frontières nationales pour empêcher les entrées illégales en France".

Sur la politique de concurrence, "quand le président se découvre partisan de la préférence européenne, je suis heureux de constater que celui qui a bradé Alstom à l’américain General Electric corrige son approche et rejoint nos positions", tacle le patron de LR.

De façon générale, à ses yeux "c’est une faute de vouloir se débarrasser de la France dans l’Europe. L’Europe doit et devra s’appuyer sur les nations pour grandir et réussir".

Dans la même thématique

Européennes: Wauquiez répond à l’approche “stérile” de Macron
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Européennes: Wauquiez répond à l’approche “stérile” de Macron
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le