Européennes: le FN “autour d’une table” au printemps avec Dupont-Aignan

Européennes: le FN “autour d’une table” au printemps avec Dupont-Aignan

Sébastien Chenu, porte-parole du Front national, a affirmé mercredi que le FN se mettrait "autour d'une table" au printemps avec...
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Sébastien Chenu, porte-parole du Front national, a affirmé mercredi que le FN se mettrait "autour d'une table" au printemps avec Nicolas Dupont-Aignan, ancien allié de Marine Le Pen à la présidentielle, pour discuter d'une éventuelle liste commune.

Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan "a son agenda personnel qui l'amène jusqu'au mois de juin, juillet. Nous avons le nôtre avec le congrès" les 10 et 11 mars à Lille, a rappelé sur LCP le député du Nord.

"Et puis au printemps, nous nous mettrons autour d'une table et nous verrons si nous sommes en capacité de faire converger nos points de vue sur l'Europe et notre volonté de faire une liste commune. Et à partir de là, on construira un scénario", a ajouté M. Chenu.

Le responsable frontiste a précisé avoir "demandé" à M. Dupont-Aignan de constituer une liste commune. Mais "je ne sais pas si Nicolas Dupont-Aignan est favorable ou défavorable" à une liste avec le FN, a déclaré M. Chenu.

"Nous parlons aussi avec" le Centre national des indépendants et paysans (CNIP), qui avait soutenu Marine Le Pen au second tour de la présidentielle et qui représente "une force dans la ruralité", a ajouté le député du FN.

"Nous nous ouvrons à toutes et à tous, qu'ils viennent de droite ou qu'ils viennent de gauche. L'important étant d'avoir une vision qui met la nation au coeur du combat contre l'Union européenne", a expliqué Sébastien Chenu.

Selon M. Chenu, plusieurs personnalités du FN, les vice-présidents Louis Aliot, Nicolas Bay et le député Gilbert Collard seraient "en capacité de pouvoir mener" la liste du FN si ce dernier se présentait seul aux élections européennes.

Nicolas Dupont-Aignan a déclaré pour sa part sur RMC mercredi qu'il souhaitait "faire l'union au maximum de tous ceux qui s'opposent au fédéralisme destructeur d'Emmanuel Macron", mais qu'il ne ferait "cette union que si on a un projet solide".

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