Étudiant immolé à Lyon : Gabriel Attal recevra les organisations étudiantes jeudi

Étudiant immolé à Lyon : Gabriel Attal recevra les organisations étudiantes jeudi

Alors que la mobilisation contre la précarité étudiante s’étend, Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, annonce qu’il recevra les organisations étudiantes jeudi matin
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

À l’issue des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse a répondu à plusieurs questions lors d’un point presse, sur la mobilisation contre la précarité étudiante s’étend dans le pays depuis quelques jours, après l’immolation, vendredi, d’un étudiant précaire devant le Crous de Lyon.

Gabriel Attal a d’abord rappelé l’action du gouvernement depuis deux ans en faveur d’une meilleure condition de vie des étudiants, citant la suppression de la cotisation de la sécurité sociale en 2018, 46 millions d’euros supplémentaires pour revaloriser les bourses sur critères sociaux ou encore la construction de logements étudiants.

« On sait qu’il reste des étudiants qui restent dans la précarité. L’enjeu pour nous, c’est de continuer à avancer » a-t-il concédé. Sur ce sujet, à la demande du Premier ministre, Gabriel Attal recevra jeudi matin les organisations étudiantes. « Il y a une perspective, c’est le chantier sur le revenu universel d’activité lancé par le président de la République (…) Il a été décidé de mettre en place un collège dédié à la question des jeunes dans ce revenu universel d’activité. Les organisations étudiantes font partie de ce collège ». Le secrétaire d’État n’a toutefois pas écarté la possibilité « d’adapter les dispositifs » existants pour répondre à la précarité étudiante.

Au sujet des violences qui ont accompagné la mobilisation étudiante, notamment à Lille où une conférence de François Hollande a été empêchée, Gabriel Attal « les condamne très fortement ». « Il peut y avoir des revendications. Il peut y avoir des mobilisations. C’est totalement légitime. C’est ça la démocratie. Mais on ne peut pas accepter les violences ».

 

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Étudiant immolé à Lyon : Gabriel Attal recevra les organisations étudiantes jeudi
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Étudiant immolé à Lyon : Gabriel Attal recevra les organisations étudiantes jeudi
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le