En Marche: Jacob dénonce une attitude de “petits politicards”

En Marche: Jacob dénonce une attitude de “petits politicards”

Christian Jacob, chef de file des députés Les Républicains, a dénoncé vendredi "une attitude de petits politicards" dans "cette...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Christian Jacob, chef de file des députés Les Républicains, a dénoncé vendredi "une attitude de petits politicards" dans "cette affaires des investitures" de La République en Marche pour les législatives, où "est totalement empêtré", selon lui, Emmanuel Macron.

"On voit bien qu'aujourd'hui il y a un problème de positionnement de M. Macron. Ce qui a été un atout pendant sa campagne électorale, c'est la capacité effectivement de ratisser large (...), mais ce qui a été un atout devient maintenant une difficulté parce qu'il faut que les masques tombent", a déclaré M. Jacob sur Europe 1.

Selon le député-maire de Provins (4ème circonscription de Seine-et-Marne), "il est totalement empêtré dans cette affaire des investitures " et "il ne sait plus comment s'en sortir".

"L'attitude déplorable, parce qu'il n'y a pas d'autre mots, de sommer des candidats de choisir rapidement et de rejoindre le camp Macron en courant (...) , la pantalonnade en face de M. Valls, mais tout ça, ça rime à quoi ?", s'est-il interrogé. "C'est une attitude (...) de petits politicards, c'est ça la réalité", a lâché le chef de file des députés LR.

Interrogé sur l'hypothèse d'un Premier ministre de droite, M. Jacob a martelé que la Ve République "a un fondement parlementaire, la majorité elle se fait à l'Assemblée". "Si on veut que ce soit la droite qui gouverne (...), ça n'est pas en allant dans un gouvernement de gauche, mais c'est en ayant une majorité à l'Assemblée", a-t-il lancé.

A l'adresse du juppéiste Edouard Philippe, dont le nom est régulièrement cité pour Matignon, le chef de file des députés LR a affirmé qu'"il est bien dans sa famille politique, qu'il y a toujours eu toute sa place, que c'est un ami (...) et que sa place est évidemment dans sa famille politique".

"Honnêtement (...), derrière tout ça, il y a un gros numéro de bluff, des petites combines", a-t-il jugé.

Interrogé sur la colère de François Bayrou à la publication de la liste de candidats aux législatives présentée par En Marche!, M. Jacob a encore estimé que "les masques tombent, avec les petites combines, les grosses magouilles". "On nous avait expliqué que tout ça, c'était des accords de fond pour la grande politique, la réalité c'est qu'on a boursicoté des sièges, des places, des postes".

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le