« Pourquoi servir la soupe à l’extrême droite ? » demande le président du groupe PS du Sénat, insatisfait de la réponse du premier ministre au Sénat, suite à ses propos sur le « sentiment de submersion ». « Au moment où je vous parle, les négociations sont bloquées », soutient Patrick Kanner.
En images : retour sur les dernières élections à la présidence du Sénat
Par Helena Berkaoui
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Sénateur depuis 1986, Gérard Larcher accède à la présidence du Sénat en octobre 2008, il succède alors au sénateur gaulliste Christian Poncelet. Lors de la primaire UMP pour désigner le candidat à la présidence du Sénat, Gérard Larcher est élu dès le premier tour avec 78 voix contre 56 pour Jean-Pierre Raffarin et 17 voix pour le rapporteur général du budget, Philippe Marini.
Sans surprise, Gérard Larcher est ensuite élu à la tête de la Haute Assemblée avec 173 voix, contre 134 suffrages pour le sénateur socialiste Jean-Pierre Bel.
Aux élections sénatoriales d’octobre 2011, le sénateur socialiste Jean-Pierre Bel accède au plateau avec 179 voix, soit 45 voix de plus que son adversaire Gérard Larcher.
Jean-Pierre Bel devient le premier président socialiste du Sénat de la Vème République. Cette victoire est le fruit de la vague rose aux élections municipales de 2008. Alors que se profile une victoire de la droite aux élections sénatoriales de 2014, Jean-Pierre Bel annonce son retrait de la vie politique à l’issue de son mandat.
En 2014, Gérard Larcher brigue de nouveau la présidence du Sénat. Comme en 2008, il se retrouve face à Jean-Pierre Raffarin et Philippe Marini à la primaire UMP pour désigner le candidat au plateau. L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac perd de nouveau face à Gérard Larcher avec le même nombre de voix qu’en octobre 2008 : 56.
Le sénateur des Yvelines est élu président du Sénat avec 194 voix contre 124 au socialiste Didier Guillaume et 18 à la communiste Éliane Assassi.