La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».
Emmanuel Macron : le président « de la France qui rit » selon Geoffroy Didier
Par Héléna Berkaoui
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Invité de Territoires d’Infos ce mardi, Geoffroy Didier dresse un bilan des premiers mois du président de la République. S’il lui reconnaît « quelques éléments positifs », il pointe surtout les « insuffisances » d’Emmanuel Macron. Pour Geoffroy Didier, la « dimension internationale retrouvée » et « « la fin partielle de l’ISF (…) que la droite n’avait pas mis en œuvre » sont les rares points positifs du mandat en cours. En ce qui concerne, la sécurité, le logement, l’Europe ou les retraités il est beaucoup plus sévère. « Plusieurs millions de nos concitoyens qui sont retraités vont voir leurs impôts massivement augmenter » s’indigne-t-il. Avant de critiquer point par point les premières mesures d’Emmanuel Macron.
Geoffroy Didier dénonce « une vraie faiblesse sur le plan régalien, quasiment rien sur la sécurité, quasiment rien sur la montée des communautarismes. » Il fustige par ailleurs la vision européiste du président de la République qui fait « penser à une nation diluée progressivement dans le fédéralisme. » D’après lui, Emmanuel Macron est « un président de la France qui rit, de la France qui va bien, de la France qui s’en sort, de la France qui profite de la mondialisation. » Un président qui « ne prend pas conscience » de la réalité car « il n’a jamais été un élu local, c’est un banquier d’affaires. »
Le président « considère l’immobilier comme une rente »,
Le vice-président de la région Île-de-France en charge du logement, Geoffroy Didier s’exprime plus vertement encore sur la politique du logement portée par Emmanuel Macron. Selon lui, le président « considère l’immobilier comme une rente », ce qui explique, toujours selon lui, qu’Emmanuel Macron « ne comprend pas, ne saisit pas les aspirations les plus profondes de nos concitoyens comme celle par exemple qui consiste à devenir propriétaire. » Geoffroy Didier croit, lui, que « la plupart des Français aspirent à devenir propriétaire pour transmettre à leurs enfants et pour sécuriser leurs vieux jours. »