Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Elections européennes: Marine Le Pen veut mettre “un coup d’arrêt” à l’UE
Par Public Sénat
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Marine Le Pen a estimé vendredi que les élections européennes de mai 2019 peuvent être l'occasion de "mettre un coup d'arrêt" à l'Union européenne et de "faire basculer la majorité" au Parlement européen.
La présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN) faisait vendredi son premier déplacement depuis les congés d'été à la Foire de Châlons-en-Champagne (Marne), en présence d'eurodéputés RN, avant sa rentrée politique le 16 septembre avec un meeting à Fréjus (Var).
Interrogée pour savoir si le RN était déjà en campagne pour ce scrutin, elle a souligné que son parti est "en campagne permanente": "nous menons un combat de tous les jours contre cette Union européenne et il est évident que nous sommes déjà prêts à expliquer aux Français les raisons pour lesquelles plus que jamais il faut que l'Union européenne s'arrête", a-t-elle ajouté devant la presse.
"Au moment où il y a une véritable révolution démocratique en Europe qui émerge, pour la première fois en réalité dans l'histoire on a la possibilité de faire basculer la majorité qui existe au Parlement européen et donc mettre un coup d'arrêt à cette Union européenne qui est objectivement délétère", a-t-elle poursuivi.
Elle a à cet égard estimé qu'il y aurait "une nouvelle étape" à cette "révolution" dimanche en Suède, où les électeurs sont appelés à voter pour les législatives.
"C'est un signal important que de venir dire qu'on ne se désintéresse pas - loin de là - de la situation de la ruralité et de l'agriculture", a encore dit Mme Le Pen.
"C'est toujours une de nos préoccupations principales parce que cette agriculture va de plus en plus mal", a-t-elle noté, en estimant que "l'Union européenne porte une très lourde responsabilité dans la situation catastrophique de notre agriculture".
Elle a appelé à défendre "non seulement notre indépendance, notre souveraineté alimentaire, mais aussi notre sécurité sanitaire", car "au moment où chacun parle écologie il faut rappeler à nos compatriotes que la sécurité alimentaire ça fait partie de l'écologie, et que rien n'est fait pour préserver cette sécurité en France".