Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Élection LR : Laurent Wauquiez fait preuve de « condescendance » selon Maël de Calan
Par Héléna Berkaoui
Publié le
Invité de Territoires d’Infos ce jeudi, Maël de Calan prône la « sincérité » et la lucidité. Peu connu du grand public, le concurrent de Laurent Wauquiez lui reproche de ne pas avoir accepté la tenue d’un débat. Le premier tour de ce scrutin aura lieu dimanche prochain. Pour Maël de Calan, il est « probable » qu’il n’y ait pas même de second tour. « Je ne fais pas le tour des plateaux télé en disant que je vais gagner contre toute vraisemblance » explique-t-il. Une pique qui vise la troisième candidate, Florence Portelli. L’ancienne porte-parole de François Fillon jouit d’une visibilité médiatique un peu plus importante que celle de Maël de Calan. Proche de Juppé et des anciens membres des LR qui ont rejoint Emmanuel Macron, Maël de Calan veut surtout faire « peser » ses « idées qui sont celles d’une droite modérée » au sein des républicains. « Oui, je ne suis pas le plus connu, je ne suis pas le plus soutenu, je ne suis pas le favori » assume Maël de Calan. S’il se fait peu d’illusions quant à ses chances de gagner cette élection, il veut avant tout influer sur la ligne du parti.
Il est « probable » qu’il n’y ait pas même de second tour, estime Maël de Calan
Pas d’illusion mais un avertissement. La légitimité de cette élection « dépendra de la participation des adhérents » prévient-il. « Il faut viser une participation de l’ordre de 80.000, 90.000 » voix, ce qui représente un « gros tiers des adhérents » revendiqués par Les Républicains. En dessous cela représenterait « un échec » considère-t-il. Si le résultat du scrutin est attendu, le taux de participation reste la grande inconnue. Ce chiffre livrera aussi un enseignement sur l’état d’esprit des adhérents après la débâcle de la dernière élection présidentielle. Pour Maël de Calan, Laurent Wauquiez n’a pas « rendu un grand service à notre formation politique en refusant de débattre », une décision teintée « de condescendance vis-à-vis de ses concurrents » et de « nos adhérents pour qui ça aura été la seule occasion de confronter nos idées et nos programmes » déplore-t-il.