Le porte-parole de La République en Marche, Gabriel Attal, a affirmé mercredi ne pas croire "du tout à la perspective de frondeurs" au sein du groupe à l'Assemblée, alors que certains élus de la majorité critiquent le projet de loi asile-immigration.
"Je ne crois pas du tout à la perspective de frondeurs au sein du groupe La République en marche", a déclaré le député des Hauts-de-Seine devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP).
Outre le fait que tous ces élus se sont "engagés sur un programme", cet ex-socialiste a pointé une différence avec les frondeurs du précédent quinquennat pour les "avoir vus un peu de l'intérieur": "il y avait derrière une contestation de fond de la ligne politique" et "des ego" qui avaient la volonté de "se faire une place".
"Là, il n'y a pas le début du commencement de cela au sein de LREM", a-t-il affirmé, tout en reconnaissant "des interrogations, des questions" légitimes, notamment sur le texte asile-immigration qui sera débattu dans l'hémicycle à compter de lundi.
"Il n'y a pas de contestation de la ligne politique qui est portée par le gouvernement", a-t-il martelé.
Interrogé sur le groupe majoritaire à l'approche du premier anniversaire de l'élection d'Emmanuel Macron, M. Attal a reconnu qu'au départ il avait fallu "une entrée dans l'atmosphère" pour ce groupe composé en grande partie de novices en politique, mais a jugé qu'aujourd'hui, "tout le monde a trouvé sa place".
Mardi, le chef de file des députés LREM Richard Ferrand a rappelé à l'ordre les contestataires de son groupe sur le texte asile-immigration, les incitant à renoncer à défendre des amendements dans l'hémicycle, et agitant une menace voilée d'exclusion.