« Je suis fière de toi mon amour, comme tu es clair, comme tu es droit, comme tu es fort et comment tu restes debout envers et contre tout et dans toute cette boue ». C’est évidemment la femme de l’ancien chef de l’État, qui le défend avec le plus de ferveur. Sur son compte Instagram, Carla Bruni-Sarkozy écrit en français, en italien et en anglais. Le tout accompagné d’une photo de son mari prise dans un restaurant après son passage sur TF1.
Du côté des Républicains, la députée européenne Nadine Morano pointe du doigt « l’obsession d’Edwy Plenel » à l’égard de Nicolas Sarkozy, ainsi que « la clique de Kadhafi » qui selon elle, « veut faire payer l’intervention en Libye ».
Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, qui, par le passé, a eu des relations parfois houleuses avec Nicolas Sarkozy, lui apporte une forme de soutien en jugeant « son argumentation cohérente ». « Maintenant, il lui appartient de faire prévaloir son analyse et sa vérité, et comme tous ceux qui ont pour lui de l'estime et de l'amitié, et je me range parmi eux, je souhaite qu'il y parvienne », a-t-il ajouté.
Le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti lui « réaffirme toute sa fidélité »
« J’ai entièrement confiance en Nicolas Sarkozy, notre ancien Président de la République, entièrement ! » tient à faire savoir, sur Twitter, la sénatrice du Nord, Brigitte Lherbier.
Du côté de la République en Marche, on observe une stricte neutralité concernant cette affaire. Sur Public Sénat, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux « défend avec constance la présomption d’innocence.
La présidente du Front National, Marine Le Pen, est également magnanime avec l’ancien chef de l’État. « Je ne défends pas Nicolas Sarkozy. J'ai des principes, comme le respect de la présomption d'innocence. Et la force des principes, c'est de toujours les appliquer, à tous, même à nos adversaires ».
Eric Coquerel, député de la France Insoumise, n’a lui pas apprécié la ligne de défense de Nicolas Sarkozy, « qui tape sur Mediapart. Je dirai qu'il faut que ça aille vite et que les moyens juridiques et policiers nécessaires soient mis en place ».
Le conseiller régional socialiste d’Ile de France, François Kalfon, « sens (Nicolas Sarkozy) autant lutteur sur la forme, que cerné sur le fond ».