Le parti Les Républicains est l'héritier direct de l'UMP, qui, créée en 2002 par les chiraquiens, ouvrit à Nicolas Sarkozy les portes de l...
Par Juliette BAILLOT
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Le parti Les Républicains est l'héritier direct de l'UMP, qui, créée en 2002 par les chiraquiens, ouvrit à Nicolas Sarkozy les portes de l'Elysée avant de se diviser sous Jean-François Copé et, aujourd'hui, Laurent Wauquiez.
- 2002-2007: de Chirac à Sarkozy -
Le 23 avril 2002, après le "coup de tonnerre" du premier tour de la présidentielle qui aboutit au duel Jean-Marie Le Pen/Jacques Chirac, les chiraquiens lancent "un grand parti de droite et de centre-droit", l'UMP (Union pour une majorité présidentielle).
Après la victoire de M. Chirac, l'UMP devient l'Union pour un mouvement populaire. Alain Juppé est élu président. Condamné deux ans plus tard dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, il démissionne en juillet 2004.
Nicolas Sarkozy, entouré de son équipe à l'UMP, en septembre 2016
AFP/Archives
En novembre, Nicolas Sarkozy s'empare du parti et le dirige jusqu'à son entrée à l'Elysée en mai 2007. L'UMP revendique alors 370.000 adhérents. Ils ne sont plus que 230.000 quand Jean-François Copé en devient secrétaire général en 2010.
- 2012: défaites et déchirements -
Le 6 mai 2012, Nicolas Sarkozy est battu par François Hollande à la présidentielle et l'UMP se retrouve dans l'opposition.
Le 18 novembre, 300.000 adhérents votent pour départager François Fillon et Jean-François Copé pour la présidence du parti. M. Copé est proclamé deux fois vainqueur mais M. Fillon conteste.
Au terme d'une bataille homérique, les deux hommes s'accordent pour un nouveau vote en 2013, où les adhérents se prononcent pour le maintien de Copé jusqu'en 2015 et l'organisation d'une primaire avant la présidentielle de 2017.
18 novembre 2012: les adhérents de l'UMP votent pour départager François Fillon et Jean-François Copé
AFP/Archives
Le Conseil constitutionnel rejette les comptes de campagne de M. Sarkozy et une gigantesque collecte pour renflouer les caisses de l'UMP permet d'engranger 11 millions d'euros.
- 2015: naissance de LR -
En février 2014 démarre l'affaire Bygmalion, une suspicion de surfacturations au détriment de l'UMP et au profit de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.
Ébranlé par l'affaire et sonné par les européennes où le FN a devancé l'UMP, M. Copé est contraint à la démission en juin. L'UMP a alors une dette de 74,5 millions.
Fin novembre, M. Sarkozy est réélu président du parti et fait renaître, le 29 mai 2015, l'UMP, qui compte 212.000 adhérents à jour de cotisation, sous le nom "Les Républicains".
- 2016-2017: Fillon s'écrase en vol -
Malgré une mise en examen en février 2016, M. Sarkozy annonce sa candidature à la primaire de la droite et Laurent Wauquiez assure la présidence intérimaire.
Fin novembre, à la surprise générale, François Fillon remporte haut la main la primaire face à Alain Juppé.
Débat en novembre 2016 entre les deux finalistes de la primaire LR, François Fillon et Alain Juppé
POOL/AFP/Archives
Mais, en avril 2017, il est mis en examen pour des soupçons d'emplois fictifs de son épouse Penelope et termine troisième au premier tour de la présidentielle.
LR obtient 22,23% des voix aux législatives de juin 2017. Certains députés LR choisissent le groupe parlementaire dissident formé par les "Constructifs" proches de M. Macron et l'UDI.
- Wauquiez à la tête d'un parti divisé -
Le 31 octobre 2017, le parti exclut les "constructifs" Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Franck Riester et Thierry Solère, et "acte le départ" d'Édouard Philippe vers le parti d'Emmanuel Macron.
Le 10 décembre, Laurent Wauquiez est élu dès le premier tour président des Républicains avec 74,64% des suffrages exprimés. Sur 234.556 adhérents à jour de cotisation, 100.000 ont voté.
Dès le lendemain, Xavier Bertrand annonce qu'il quitte le parti dans lequel il "ne reconnait plus sa famille politique". Un mois plus tard, Alain Juppé prend ses distances et quitte la présidence de la fédération de Gironde.
En février 2018, TMC diffuse des propos tenus par M. Wauquiez devant des étudiants dans lesquels il critique notamment Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou Valérie Pécresse, ce qui provoque le départ de membres du parti comme Dominique Bussereau.
Le 11 juin, Laurent Wauquiez rappelle à l'ordre la numéro 2 du parti, Virginie Calmels, qui a publiquement critiqué un tract de LR titré "Pour que la France reste la France".
Le 17 juin, elle reproche à Laurent Wauquiez de ne défendre que sa "propre ligne". Le 18, elle est limogée de son poste de vice-présidente déléguée et remplacée par Jean Leonetti.
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