Crise Bélarus : Bruno Retailleau favorable à la construction d’un mur à la frontière polonaise

Crise Bélarus : Bruno Retailleau favorable à la construction d’un mur à la frontière polonaise

Le président du groupe LR encense la volonté du gouvernement polonais de construire un mur le long de sa frontière avec la Biélorussie où des centaines de migrants sont actuellement massés. « Il faut que l’Europe puisse aider la Pologne à bâtir cette frontière », estime le sénateur de Vendée.
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Comme Donald Trump, le gouvernement polonais veut bâtir un mur pour repousser les migrants de ses frontières. Une annonce saluée par le président du groupe LR au Sénat. « Il faut que (la Pologne) construise cette barrière pour protéger la frontière polonaise qui est aussi la frontière extérieure de l’Union européenne », approuve Bruno Retailleau.

Cette annonce est consécutive à la crise Bélarus. Depuis plusieurs semaines, plus de 2 000 migrants, principalement des Kurdes irakiens, sont bloqués à la frontière polonaise. La Biélorussie est accusée par l’Union européenne d’alimenter la crise en délivrant des visas à des migrants et en les acheminant à la frontière pour mettre fin aux sanctions appliquées contre son régime autoritaire.

Lire aussi. Crise Bélarus : Jean-Yves Le Drian dénonce « l’action dévastatrice de Loukachenko »

La construction d’un mur ne fait pas l’unanimité au sein de l’Union européenne. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est opposée à ce que l’UE finance des barrières, tandis que le président du Conseil européen, Charles Michel, lui, soutient cette initiative.

« Mme von der Leyen doit se rende compte que si elle veut que l’Europe acquière un tant soit peu de puissance, il faut qu’elle s’affirme en tant que corps politique. Et il n’y a pas de corps politique sans frontière, sans distinguer un extérieur et intérieur », soutient Bruno Retailleau.

« On subit une attaque indigne, inhumaine. Par conséquent, il faut y réagir parce que d’autres attaques viendront. D’autres pays, notamment des dictatures qui pratiquent l’islam politique comme M. Erdogan, comme la Turquie néo-ottomane ont très bien compris que notre faiblesse, c’était cette faiblesse vis-à-vis d’un laissez-passer migratoire », veut croire le sénateur LR de Vendée.

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