Conseil des ministres : le blues de Stéphane Le Foll

Conseil des ministres : le blues de Stéphane Le Foll

Pour l’un de ses derniers comptes-rendus du conseil des ministres, le porte parole du gouvernement, Stéphane Le Foll s’est livré à un peu de mélancolie mêlée d’humour. Si on l’a parfois accusé de « langue de bois », il rappelle qu’il est « ministre de la forêt ».
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« 150 points presse du porte-parole, Stéphane Le Foll. 150 fois j’ai franchi la porte de ce magnifique endroit avec un garde républicain qui à chaque fois m’a salué et que j’ai salué ». Voilà, une bien curieuse phrase du ministre de l’Agriculture qui semble savourer ses dernières semaines au sein de l’exécutif.

Stéphane Le Foll fait le bilan de ses points presse
02:09

L’heure est donc au bilan du traditionnel exercice du compte-rendu du conseil des ministres. « 150 fois, ça fait 1050 questions (…) une moyenne de sept questions par point presse quand tous les journalistes sont là. Il y a eu des fois où un absentéisme notoire a été noté, ce qui a fait beaucoup parler » gronde gentiment le ministre avant d’utiliser une nouvelle fois la troisième personne : « Le porte parolat a essayé, à chaque fois, de répondre au mieux. Même si quelques fois, il a été, lui aussi, accusé de langue de bois. Et je me suis dit un jour : Mais au fait, c'est vrai, mais t'es ministre de la Forêt, donc ça devait avoir quelque raison. »

Puis Stéphane Le Foll enchaine par une petite leçon à l’attention des journalistes présents : « communiquer c’est important. Ça consiste à faire savoir ce que l’on veut faire savoir. Mais informer c’est encore plus important parce que ça, ça consiste à faire comprendre. Mais c’est beaucoup plus difficile ».

Pour finir le ministre de l’Agriculture rend hommage à son « chef » « qui préparait ses petits zakouskis de temps en temps », « aujourd’hui ce sera avec du foie gras » précise-t-il avant de rappeler que « la filière foie gras, le ministre de l’Agriculture s’en occupe aussi et qu’elle continue à exister, c’est important ». Encore l’usage de la troisième personne, comme s’il avait déjà quitté les lieux…

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