Ciotti qualifie Macron d'”adolescent immature” atteint d’un “sentiment de surpuissance”

Ciotti qualifie Macron d'”adolescent immature” atteint d’un “sentiment de surpuissance”

Le député (Les Républicains) Éric Ciotti a décrit Emmanuel Macron comme un "adolescent immature" atteint d'un "sentiment de...
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Le député (Les Républicains) Éric Ciotti a décrit Emmanuel Macron comme un "adolescent immature" atteint d'un "sentiment de surpuissance", jugeant par ailleurs que "le +En même temps+" présidentiel était "une forme d'immobilisme", lors d'une émission diffusée lundi.

"Sur le fond, le +En même temps+ ne conduira à rien de bon pour notre pays. On l'a vu en matière d'immigration: on refuse d'accueillir l'Aquarius mais en même temps on accueille ses passagers. Sur le communautarisme, sur l'islamisme, on attend depuis maintenant plus d'un an une prise de position du président de la République", a déclaré M. Ciotti lors de l'émission L'Épreuve de vérité sur Public Sénat, en partenariat avec AFP, Les Échos et Radio Classique.

"Le +En même temps+, c'est une forme d'immobilisme", a jugé le député des Alpes-Maritimes.

"Sur la forme, j'ai été extrêmement choqué par exemple du spectacle offert sur les marches de l'Élysée le soir de la fête de la musique, avec ce tee-shirt d'un rappeur avec un slogan provocateur. Je crois que l'Élysée de de Gaulle appelle à une certaine solennité. On ne banalise pas les lieux de la République, on ne les abîme pas. Cette image, cette confusion des genres, elle a légitimement choqué beaucoup de Français", a jugé M. Ciotti.

"On avait vu, et j'avais pu l'apprécier personnellement, Emmanuel Macron essayer de re-présidentialiser la fonction élyséenne. Il y avait des symboles, Versailles, le Louvre, la présidence jupitérienne", a-t-il énuméré.

"Et puis là, on a l'impression que c'est un outil, que c'est un peu un adolescent immature qui joue un peu avec les institutions, qui s'amuse. Il y a eu la représentation théâtrale où il a joué Pierre et le Loup. Il y a eu les rappeurs... Il y a un peu l'idée d'une surpuissance. Il a eu une élection très rapide et je crois que cette élection lui a donné un sentiment de surpuissance dont il use, mais ce qui est plus grave, dont désormais il abuse", a conclu M. Ciotti.

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