A quelques jours de l’audience qui devait avoir devant la cour de justice de le République, Noël Le Graët, par la voix de son avocat a annoncé retirer sa plainte pour diffamation contre l’ancienne ministre des Sports. Invitée dans l’émission Sport etc, Amélie Oudéa-Castéra réagit en exclusivité à cette annonce au micro d’Anne-Laure Bonnet.
Chèque alimentaire : pas de mise en circulation avant 2023
Par Tessa Jupon
Publié le
Invité sur FranceInfo vendredi 10 juin, Gabriel Attal est revenu sur la date de lancement du chèque alimentaire. Il ne verra pas le jour avant 2023, au plus tôt, en raison de difficultés techniques. Le ministre délégué aux comptes publics a tenté d’expliquer ce report, « c’est assez compliqué techniquement que de pouvoir avoir une aide qui vient cibler certains produits à certains endroits ». L’un des problèmes majeurs de l’exécutif est de réussir à limiter ce chèque alimentaire aux produits français. À l’origine, ce coup de pouce visait à favoriser l’achat de produits bio et locaux. Face à la hausse croissante de l’inflation, le chèque viendra surtout soutenir le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes. Le gouvernement a précisé que l’aide n’était pas aboutie à ce jour, mais il espère qu’elle sera perçue dès 2023. La mise en place d’un chèque alimentaire était une promesse d’Emmanuel Macron annoncée à la mi-décembre 2020 devant la Convention citoyenne pour le climat. Selon Le Monde, le coût de cette mesure est estimé entre 1,5 milliard et 3,5 milliards d’euros annuels.
Une aide qui se déploiera « en deux temps »
Pour faire face à la hausse croissante des prix, la Première ministre a expliqué qu’une première aide sera versée « à la rentrée » pour les plus modestes. Elle devrait s’élever à 100 ou 150 euros. L’aide sera directement versée sur le compte bancaire des familles concernées. Quant au chèque alimentaire, rien n’est sûr pour le moment. Elisabeth Borne a juste affirmé que le gouvernement travaille sur une mesure qui devrait permettre « à tous les Français » d’accéder à des produits de qualité et bio.
» Lire aussi : « Elisabeth Borne renvoie le chèque alimentaire à la Saint-Glinglin », dénonce le socialiste Rachid Temal
Résoudre l’équation pour 2023
Si le gouvernement souhaite favoriser et soutenir les produits bio et locaux issus de l’agriculture française, il devra réussir à cibler les ménages les plus modestes tout en essayant de les convaincre de consommer des produits de qualité, plus onéreux. L’enjeu de l’exécutif avec la mise en circulation du chèque alimentaire est de réussir à satisfaire les agriculteurs bio et locaux français tout en soutenant le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes.