Malgré une avancée sur les retraites, avec un retour à la table des discussions avec les partenaires sociaux, « le compte n’y est pas » pour une bonne partie des socialistes, après le discours de politique générale de François Bayrou. Pourtant, « il y avait un accord » avec les ministres, confie le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. Mais le premier ministre s’est montré peu précis, voire maladroit, pour donner le change au PS.
« Ces gens-là, ne déconnent pas » rétorque Marc-Philippe Daubresse à Emmanuel Macron
Par Public Sénat
Publié le
Lors du conseil municipal de Gasny dans l’Eure de ce mardi, Emmanuel Macron a déclaré : « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent ». « Ces gens-là, ne déconnent pas » lui rétorque le sénateur (LR) du Nord, Marc-Philippe Daubresse, qui rappelle qu’il a été en charge de la mise en place du RSA (Revenu de solidarité active) en tant que ministre des solidarités actives sous Nicolas Sarkozy.
« Ces gens-là cherchent à s’en sortir. Dans la période que nous traversons d’extrêmes tensions, de fragilité de la société, tenir des propos pareils, ce sont des propos de division alors qu’on a besoin de ressouder, de recouturer une société qui a été déchirée (…) Pour un président de la République, c’est totalement inapproprié. »
Interrogé également sur la remise en cause du Sénat, évoquée par le chef de l’État dans sa lettre aux Français, Marc-Philippe Daubresse répond : « Pourquoi parle-t-on du Sénat et pas de l’Assemblée nationale ? (…) Parce que le Sénat dans la Constitution, c’est l’équilibre des pouvoirs et des territoires. C’est un contre-pouvoir. »