Alors que les députés PS soutiennent l’abrogation de la réforme des retraites portée par La France insoumise, qui efface également le mécanisme mis en place par l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine sous François Hollande, le sénateur Bernard Jomier (Place publique), appelle les parlementaires de gauche à ne pas aller trop loin face aux enjeux démographiques.
Bruno Retailleau : « Ce n’est pas la chloroquine qui tue, c’est la pandémie »
Par Public Sénat
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Une étude publiée dans la revue médicale The Lancet la semaine dernière a pointé les risques et l’inefficacité de l’hydroxychloroquine pour traiter les malades du coronavirus. Conséquence quasi immédiate en France, un décret publié aujourd’hui dans le Journal Officiel abroge les dispositions dérogatoires autorisant la prescription de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.
« Il y a beaucoup d’études. Il y a d’ailleurs la fameuse étude dans la vie réelle du professeur Raoult avec un taux de mortalité qui est très faible 0,5% (…) Il y a plein d’études de par le monde. Il y a des études négatives et positives » a relativisé le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau à la sortie des questions d’actualité au gouvernement.
Le sénateur de Vendée distingue ce qu’il appelle « des études sur papier », « les big datas » et d’autres « dans la vie réelle » qui ont sa préférence. « Je pense que le débat n’est pas clos (…) Il y a plus de 3000 patients qui ont été traités à Marseille avec des résultats (…) Au bout du bout, ce qui départagera les uns et les autres, c’est le nombre de morts ».
Bruno Retailleau a pris soin de rappeler qu’il avait toujours été favorable « à la prescription médicale de ce médicament. « Cette molécule, ça fait 80 ans qu’elle existe, elle traite le paludisme. Elle a été utilisée par des millions d’êtres humains dans le monde et on en connaît parfaitement les contre-indications. « Ce n’est pas la chloroquine qui tue, c’est la pandémie » a-t-il jugé.