Alors que le PS estime que « le compte n’y est pas », après la déclaration de politique générale de François Bayrou, la porte-parole du gouvernement affirme que le PS « aura toutes les raisons d’être rassuré », lors de la déclaration que fait François Bayrou, ce mercredi, à 15 heures, au Sénat, tout en rejetant la demande d’Olivier Faure sur les retraites…
Benoit Hamon : du « Petit Ben » au vainqueur du 1er tour de la primaire
Par Public Sénat
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Le « Petit Ben »
Benoit Hamon n’est pas un nouveau visage du parti. Entré en politique par SOS Racisme, passé par l’UNEF comme beaucoup de ses congénères, il devient premier président du Mouvement des Jeunes Socialistes en 1995, pendant 3 ans. Il y laissera sa marque durablement. Soutien de Lionel Jospin, il sera son conseiller pour la jeunesse pendant la campagne présidentielle de 1995. Deux ans plus tard, il sera le plus jeune candidat du PS aux législatives, mais échouera. En 2004, il est élu député européen de la circonscription Est, conseiller régional d’Ile-de-France entre 2010 et 2014.
Empêcheur de tourner en rond, mais constant au sein du parti
Dès sa présidence des MJS, Benoit Hamon a défendu une ligne réformiste, notamment au sein du Nouveau Parti socialiste, un courant interne au PS cofondé après le choc du 21 avril 2002. A l’époque, Montebourg et Vincent Peillon sont déjà de la partie. En 2008, au congrès de Reims, il défend l’ancrage à gauche du Parti socialiste et le renouvellement générationnel. Défait face à Martine Aubry et Ségolène Royal lors de l’élection de 2008 de premier secrétaire du PS, il en devient le porte-parole, jusqu’en 2012. Il sera ensuite par deux fois ministre, délégué à l’économie sociale et solidaire (2012-2014), puis de l’éducation nationale (avril-août 2014).
Une campagne marquée par des propositions originales
Tout au long de sa campagne, Benoit Hamon a poussé des propositions originales, en cherchant à se démarquer du quinquennat de François Hollande. Défendant une réflexion globale autour de la place du travail dans la société, transformée par la révolution numérique, il défend une réduction du temps de travail et l’instauration d’un revenu universel de base. Cette dernière mesure lui a valu de nombreuses critiques, l’amenant à rétrograder en supprimant de son programme certains points polémiques… avant de les réintégrer.