Benalla: la commission d’enquête à l’Assemblée échoue à se mettre d’accord sur un calendrier d’auditions

Benalla: la commission d’enquête à l’Assemblée échoue à se mettre d’accord sur un calendrier d’auditions

Le bureau de la commission des Lois, dotée de pouvoirs d'enquête pour l'affaire Benalla, a échoué à se mettre d'accord vendredi...
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Le bureau de la commission des Lois, dotée de pouvoirs d'enquête pour l'affaire Benalla, a échoué à se mettre d'accord vendredi soir sur un programme d'auditions, ont annoncé ses membres à la sortie d'une réunion houleuse.

En conséquence, la présidente de la commission des Lois Yaël Braun-Pivet (LREM) a décidé de convoquer la commission dans son ensemble samedi matin à 09H30 pour essayer de trouver un nouvel accord.

La majorité a proposé que Gérard Collomb soit entendu lundi matin, après un week-end consacré comme prévu au débat sur le projet de loi constitutionnel, alors que les oppositions ont exigé que le ministre de l'Intérieur soit entendu dès samedi matin.

Elle a également souhaité que seule l'audition du ministre soit publique alors que les oppositions ont réclamé que toutes les auditions le soient (fonctionnaires de police, etc...).

Le même commission des Lois avait pourtant voté à l'unanimité la veille le fait de se doter de pouvoirs de commission d'enquête.

Mais la réunion du bureau, où étaient associés tous les groupes et qui a donné lieu à des éclats de voix entendus de l'extérieur, "n'a pas permis de se mettre d'accord sur le fonctionnement de notre commission", a déploré Mme Braun-Pivet.

Elle a défendu, sauf pour le ministre, le principe "d'auditions à huis clos pour obtenir la manifestation de la vérité, ce qui est notre souhait". Actant le désaccord, elle a constaté "un manque de confiance" entre les membres du bureau qui "ne permet pas à la commission de travailler dans la sérénité".

Le co-rapporteur de la commission, le LR Guillaume Larrivé a jugé que "ce n'était pas possible" d'attendre jusque lundi matin pour l'audition de Gérard Collomb, parlant de "dizaines d'heures de travail devant nous". "Ces auditions doivent avoir un caractère public", a insisté M. Larrivé

Bloquée depuis quasiment deux jours, la poursuite des débats sur le projet de loi constitutionnel fait l'objet d'un bras de fer entre majorité et opposition. L'opposition a refusé toute la journée de reprendre les débats parce que le Premier ministre ne venait pas dans l'hémicycle.

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