Baroin: “personne à droite ne veut de Marine Le Pen à la tête du pays”

Baroin: “personne à droite ne veut de Marine Le Pen à la tête du pays”

"Personne à droite ne veut de Marine Le Pen à la tête du pays", a affirmé lundi le sénateur-maire (les Républicains) de Troyes...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Personne à droite ne veut de Marine Le Pen à la tête du pays", a affirmé lundi le sénateur-maire (les Républicains) de Troyes François Baroin, au lendemain de l'élimination historique de François Fillon au premier tour de l'élection présidentielle.

"L'immense majorité de la famille gaulliste a toujours été un adversaire déterminé du Front national, il n'y a aucune ambiguïté là-dessus, nous ne voulons pas de Marine Le Pen à la tête du pays". "Personne à droite ne veut de Marine Le Pen à la tête du pays", a déclaré M. Baroin sur Europe 1.

"Il y a six mois on disait que celui qui allait gagner la primaire de la droite allait être président de la République". "Si on s'interroge sur les erreurs commises, il faut s'interroger lourdement sur l'organisation de la primaire, sur la difficulté que nous avons eu à définir un projet de rassemblement", a par ailleurs estimé M. Baroin, interrogé sur l'absence de la droite du second tour, une première sous la Ve République.

"La baisse de François Fillon n'a pas démarré uniquement avec les affaires" mais "au lendemain de la primaire avec des problématiques autour de la Sécurité sociale, autour de l'importance du programme de suppression de postes de fonctionnaires", a jugé M. Baroin.

François Fillon "a été investi par un bloc électoral de 4,5 millions d'électeurs, il avait une légitimité forte, aucune circonstance ne permettait d'imaginer un candidat de substitution", a-t-il dit.

Les Républicains sont "prêts à gouverner" en cas de majorité aux élections législatives, a assuré celui qui était pressenti comme premier ministre de M. Fillon en cas de victoire. M. Baroin a par ailleurs exclu d'intégrer un éventuel gouvernement Macron après les législatives.

Dans la même thématique

France Politics
11min

Politique

Budget, assurance chômage, Nouvelle-Calédonie… Les dossiers chauds qui attendent Michel Barnier

Après deux mois de flottement, de nombreux dossiers se sont accumulés sur le bureau du Premier ministre. Tout juste nommé, Michel Barnier va devoir relancer plusieurs réformes, mises à l’arrêt avec la dissolution. Néanmoins, la constitution d’un budget reste le premier saut d’obstacles pour le nouveau chef de gouvernement et sa future équipe ministérielle.

Le

NATO Summit
6min

Politique

« Depuis les élections législatives, l’autorité d’Emmanuel Macron s’est affaiblie en Europe et sur la scène internationale »

Ce vendredi, Emmanuel Macron rencontre Olaf Scholz sur les bords du lac Léman, à Évian-les-Bains. Le chef de l’Etat et le chef du gouvernement allemand participent à la nouvelle édition des rencontres franco-allemandes, un rendez-vous devenu incontournable dans les relations entre les deux pays. Alors que les deux hommes sont affaiblis sur la scène intérieure à la suite de revers électoraux, la professeure d'histoire et de civilisation allemande à Sorbonne Université, Hélène Miard-Delacroix, dresse un état des lieux des relations entre Paris et Berlin.

Le

France Politics
5min

Politique

« Ce n’est pas un amateur de punchlines », Michel Barnier raconté par ses soutiens au Sénat

Le nouveau Premier ministre au CV long comme le bras a été le troisième homme de la dernière primaire interne à LR. A cette époque, peu de sénateurs croyaient en ses chances de victoire. Ses soutiens de l’époque expliquent pourquoi ils avaient fait de lui leur favori. Ils décrivent un homme taillé pour exercer le pouvoir, beaucoup moins pour le conquérir.

Le