Aurore Bergé (REM) défend une révision du nombre des contrats aidés

Aurore Bergé (REM) défend une révision du nombre des contrats aidés

Aurore Bergé, porte-parole des députés REM, a défendu jeudi une révision du nombre des contrats aidés, estimant que le rôle de l...
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Aurore Bergé, porte-parole des députés REM, a défendu jeudi une révision du nombre des contrats aidés, estimant que le rôle de l'Etat était davantage "d'accompagner la formation professionnelle", plutôt que de "subventionner l'emploi".

"Il faut avoir une vision politique de ce qu'on veut: est-ce que vraiment les contrats aidés, ça permet d'acquérir des compétences, d'acquérir une formation? Vraisemblablement non", a déclaré la députée des Yvelines sur RMC.

Parmi "ceux qui embauchent en contrat aidé, les deux tiers d'entre-eux disent qu'ils l'auraient fait sans contrats aidés. Est-ce que c'est du coup le rôle de l'Etat de continuer à subventionner de l'emploi? Je n'en suis pas certaine", a-t-elle renchéri.

"C'est une manière aussi surtout de dire (...) que l'Etat, plutôt que de subventionner l'emploi, devrait accompagner la formation. On doit lancer un grand plan sur la formation professionnelle", a-t-elle lancé.

"Les contrats aidés sont extrêmement coûteux (...) et ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage", avait déclaré la ministre du Travail Muriel Pénicaud début août.

"On voit bien que le gouvernement a fait le choix d'abord de câliner la finance, et dans le même temps, de s’en prendre et aux collectivités territoriales avec les 13 milliards d'économies sur le dos des communes sur cinq ans (...) et de s'en prendre à la vie associative qui va subir la double peine avec cette remise en cause de ces contrats aidés", a regretté pour sa part le député communiste Sébastien Jumel sur RTL.

"Je fais partie de ceux qui pensent qu'il vaut mieux soutenir l'économie réelle, favoriser le renouveau industriel, structurer des filières pour que les emplois soient durables", a-t-il assuré, "mais il est un fait que pour la vie associative et pour les publics les plus fragilisés, les plus loin de l'emploi, ces emplois aidés étaient un véritable tremplin", a-t-il défendu.

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