Audrey Azoulay défend sa candidature à l’Unesco

Audrey Azoulay défend sa candidature à l’Unesco

La ministre française de la Culture Audrey Azoulay a défendu samedi sa candidature à la tête de l'Unesco, critiquée la veille par...
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La ministre française de la Culture Audrey Azoulay a défendu samedi sa candidature à la tête de l'Unesco, critiquée la veille par une sénatrice LR qui l'avait qualifiée d'"insulte aux pays arabes".

"Ce n'est pas ma candidature, c'est la candidature de la France", a déclaré la ministre sur France Inter.

"Dire que la candidature de la France est une insulte est en soi préoccupant, surtout quand on est un élu de la République, et par ailleurs un élu d'un parti qui soutient une candidature à la présidence de la République qui elle-même est très difficile à expliquer au reste du monde aujourd'hui", a-t-elle rétorqué.

"Je ne sais pas si on aurait formulé ce type de remarque pour la candidature de la Chine, également candidate, du Guatemala ou de l'Azerbaïdjan", a-t-elle ajouté.

"Il est très important que l'Unesco puisse redevenir un lieu de dialogue, pour cela je pense que la France peut jouer un rôle", a poursuivi la ministre de la Culture. "La France est très légitime sur la culture, l'éducation, les sciences".

Vendredi la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam (LR), représentante du Sénat à la commission nationale française de l'Unesco, avait déclaré qu'"une telle candidature est une insulte aux pays arabes, qui n'ont jamais obtenu un tel poste à l'Unesco et envers lesquels des engagements moraux avaient été pris pour que ce poste revienne à un des leurs".

Neuf États membres de l'Unesco ont proposé chacun un candidat pour le poste de directeur général, qui est le plus haut fonctionnaire de cette organisation des Nations unies basée à Paris, en remplacement de la Bulgare Irina Bokova en fin de mandat cette année: l'Azerbaïdjan, le Vietnam, l’Égypte, le Qatar, la Chine, le Guatemala, l'Irak, le Liban et la France.

Interrogée par ailleurs sur qui elle soutiendrait à l'élection présidentielle, Mme Azoulay, une proche de François Hollande, a répondu : "je le ferai plus tard, le moment venu, dans le camp qui est le mien qui est celui du progrès".

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