Le "perchoir" et tous les autres postes à responsabilité de la République en marche (REM) à l'Assemblée nationale seront remis en jeu à mi-mandat, dans deux ans et demi, a annoncé mardi le président du groupe majoritaire, Richard Ferrand.
Les sortants ne pourront pas se représenter pour ces postes, a précisé le député du Finistère lors d'une conférence de presse, quelques heures après une réunion de groupe au cours de laquelle François de Rugy a été choisi comme candidat pour la présidence de l'Assemblée.
"Cette disposition figure dans notre règlement intérieur et s'appliquera à tout le monde. Vous aurez donc quelqu'un d'autre devant vous à Noël 2019", a ajouté M. Ferrand, qui était entouré des vice-présidents et des quatre porte-parole du groupe.
La présidence de la commission des Affaires étrangères sera pour le MoDem. L'ancienne ministre Marielle de Sarnez souhaite l'obtenir.
La présidence de la commission des Finances, laissée à l'opposition, reviendra à LR, a précisé le chef de file des députés REM. Eric Woerth et le sortant Gilles Carrez sont sur les rangs.
Selon des sources parlementaires, le groupe REM a déjà désigné mardi midi le député des Français d'Amérique du Nord Roland Lescure à la présidence de la commission des Affaires économiques et le député du Val-de-Marne Jean-Jacques Bridey à celle de la Défense.
Le groupe désignera les quatre présidences de commission restantes (commissions des Lois, des Affaires sociales, du Développement durable et des Affaires culturelles) qui seront attribuées à trois femmes et un homme pour respecter le principe de parité.
La déclaration politique du groupe, adoptée mardi matin, prévoit "la mixité dans les nominations aux postes clés de l'Assemblée nationale", dont les commissions.