Alexis Corbière : « Le maintien de François Fillon pourrit toute la campagne »

Alexis Corbière : « Le maintien de François Fillon pourrit toute la campagne »

Pour le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, le candidat de la droite et du centre, qui a décidé de rester candidat malgré une future mise en examen, aurait dû se retirer.
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Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière, est revenu sur l’affaire Fillon. « Le cas Fillon est révélateur d’un climat détestable. Il y a un doute qui s’est installé chez nos concitoyens du fait qu’existe une caste politique totalement détachée de leurs préoccupations ».

François Fillon a décidé d’aller « jusqu’au bout » malgré sa future mise en examen, et dénonce un « assassinat politique ». Mais pour le porte-parole de La France Insoumise, le candidat de la droite aurait dû choisir le retrait. « Je pense que la droite mérite mieux et devrait être représentée par un homme qui porte son programme, et pas un homme qui dit que les juges sont tous pourris. C’est la monarchie présidentielle : parce qu’un homme a été désigné, tout est bloqué ».

« La Ve République privatise les choses. Monsieur Fillon a décidé de se maintenir, et ça pourrit toute la campagne ».

« Le programme de Macron est réactionnaire »

Les affaires autour de François Fillon semblent profiter à Emmanuel Macron, en hausse dans les sondages. Le leader du mouvement « En Marche ! » va présenter son programme dans la matinée. Mais pour Alexis Corbière, le projet d’Emmanuel Macron est « réactionnaire ».

« Vous avez toujours, derrière ces mots, cette novlangue qui consiste à faire croire à la modernité, alors que ce ne sont que des reculs. C’est le parler fourbe, je dis l’inverse de ce que je veux faire ».

Discussions Hamon-Mélenchon: « Un sketch »

Alors que les discussions entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon se sont soldées par un échec, Alexis Corbière parle d’un « sketch », évoquant des divergences « sur des sujets de fond » particulièrement autour de l’Europe.

« Les gens qui n'ont pas encore fait leur choix ne peuvent pas se retrouver derrière un candidat PS. Nos deux électorats ne sont pas additionnables » conclut-il.

 

 

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