Agression d’un élu FN à Béthune: une personne en garde à vue

Agression d’un élu FN à Béthune: une personne en garde à vue

Une personne était en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'agression présumée du député FN du Pas-de-Calais Ludovic Pajot...
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Une personne était en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'agression présumée du député FN du Pas-de-Calais Ludovic Pajot, samedi à Béthune (Pas-de-Calais), a-t-on appris lundi de source judiciaire.

"Je peux vous confirmer qu'une garde à vue est en cours", a dit à l'AFP Virginie Deneux, procureur adjointe au parquet de Béthune.

L'élu FN, 23 ans, également conseiller régional, "nous a fourni un certificat médical", a-t-elle ajouté.

Un peu plus tard dans la matinée, le parquet de Béthune a diffusé un communiqué détaillant les faits.

Samedi vers 23H00, M. Pajot "a été victime de violences de la part de trois personnes, alors qu'il se trouvait dans un débit de boisson situé sur la Grand'place de Béthune. Il aurait été identifié comme appartenant au Front national et aurait fait l'objet d'insultes", indique le parquet.

"Il aurait alors quitté l'établissement pour rejoindre son véhicule avec un ami mais aurait été rattrapé par les trois individus. L'un d'entre eux lui aurait alors porté un coup de poing au visage en l'insultant. Les deux autres auraient porté des coups de pied au niveau des jambes. Ils auraient alors pris tous les trois la fuite", poursuit le parquet.

La victime, qui s'est ensuite réfugiée dans un bar pour contacter les services de police, a été rapidement prise en charge par les pompiers et conduite au Centre hospitalier (CH) de Beuvry en raison de douleurs à la mâchoire, occasionnant une Incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours par le médecin légiste, selon la même source.

L'un des mis en cause qui a été interpellé, présentant un taux d'alcoolisation de 0,59 mg/L d'air expiré, "conteste pour le moment être auteur des violences mais reconnaît avoir injurié la victime", a indiqué le parquet, précisant que les deux autres personnes mises en cause était recherchées.

Dimanche soir, Ludovic Pajot avait rendu publique son agression, expliquant avoir été "soudainement été pris à partie par un groupe d’individus dont certains se revendiquant de l’extrême-gauche antifa".

François de Rugy, président LREM de l'Assemblée nationale, avait réagi sur son compte twitter: "Je souhaite, au nom de la représentation nationale, complet rétablissement à Ludovic Pajot. Je condamne la violence dont il a été victime".

La présidente du FN Marine Le Pen lui avait également adressé un message de soutien, réclamant la dissolution de "ces milices d’extrême gauche", sur son compte twitter.

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