Malgré une avancée sur les retraites, avec un retour à la table des discussions avec les partenaires sociaux, « le compte n’y est pas » pour une bonne partie des socialistes, après le discours de politique générale de François Bayrou. Pourtant, « il y avait un accord » avec les ministres, confie le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. Mais le premier ministre s’est montré peu précis, voire maladroit, pour donner le change au PS.
Affaire des écoutes : « Le cœur de l’État de droit est menacé », selon François-Xavier Bellamy
Par Oriane Mancini
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Affaire des écoutes : « Cette affaire est d'une immense gravité. Elle est le symptôme d'une instrumentalisation de la Justice par les gouvernements qui se sont succédé. Il y a ici une procédure qui menace le cœur de l'État de droit » « Quand des avocats sont placés sous surveillance, géolocalisés, que leurs relevés téléphoniques sont épluchés sans connexion apparente avec le dossier, sans qu'aucune infraction ne puisse être relevée à leur encontre, c'est d'une très grande gravité » « Je crois qu'il est absolument fondamental que ces dysfonctionnements très graves soient l'objet d'une investigation résolue, indépendante qui permette de faire la lumière totale [...] et que les responsables soient sanctionnés » « Le parquet national financier été utilisé par le pouvoir non pas au service des Français mais au service de ses propres intérêts. Je ne sais pas s'il faut le dissoudre mais il y a des verrous à créer pour garantir la transparence nécessaire »
Christophe Castaner et violences policières : « Il y a un problème avec l'ordre public en France. Et c'est là-dessus que Christophe Castaner ne rend pas assez compte » « Je crois qu'il y a une asymétrie dans le rapport à la violence dans notre pays qui est extrêmement grave parce que quand on passe notre temps à suspecter la violence dans l'autorité, on désarme l'autorité et on voit resurgir la véritable violence »
Plan de relance européen : « Si nous empruntons ensemble sur les marchés, alors ça veut dire que nous nous lions par une solidarité budgétaire qui est évidemment renforcée et donc la Commission européenne va assumer un contrôle budgétaire encore renforcé sur les États européens » « On va souscrire un emprunt que l'UE n'a pas les moyens de rembourser [...] Demain c'est pour nos enfants des dettes à rembourser. Ce plan qui s'appelle ironiquement le plan de la future génération sera celui qui trahira la future génération »