Affaire Benalla : la justice n’est pas « sous pression » affirme Belloubet

Affaire Benalla : la justice n’est pas « sous pression » affirme Belloubet

La ministre de la Justice Nicole Belloubet a affirmé mercredi que la justice n'était pas "sous pression" dans le traitement de l...
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La ministre de la Justice Nicole Belloubet a affirmé mercredi que la justice n'était pas "sous pression" dans le traitement de l'affaire Alexandre Benalla qui empoisonne l'exécutif depuis l'été, au lendemain du placement en détention provisoire de l'ex-collaborateur du président Macron.

"La justice prend son temps et traite de manière rigoureuse et sérieuse les éléments qui lui parviennent (...) Ce n'est pas une justice sous pression", a déclaré la ministre sur franceinfo, interrogée après des propos de l'avocate d'Alexandre Benalla dénonçant "une justice sous pression (qui) n'est pas une bonne justice".

L'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, a été placé mardi en détention provisoire pour ne pas avoir respecté le contrôle judiciaire qui lui était imposé dans le cadre de l'enquête sur les violences du 1er mai 2018 à Paris. Vincent Crase, ex-employé de la République en marche, a aussi été placé en détention.

Alexandre Benalla est actuellement à la maison d'arrêt de la Santé à Paris, a précisé Mme Belloubet. "Il est dans une cellule j'imagine de 9m2, où il y a ce qu'il y a dans toutes les cellules". Vincent Crase est quant à lui dans un autre établissement pénitentiaire, a indiqué la ministre, sans plus de précision.

"Je constate que nous sommes sur une question sérieuse qui est traitée sérieusement par la justice et qui en plus a fait l'objet d'une commission d'enquête dont nous attendons le rapport. Je crois qu'il faut prendre les choses avec calme et avec détermination", a insisté Nicole Belloubet.

"Là où je rejoins l'avocate de Monsieur Benalla, c'est quand elle parle de justice sous pression, je pense qu'on ne rend jamais bien la justice quand on la rend sous l'oeil très attentif des caméras ou d'une forme de pression populaire", a réagi de son côté la porte-parole de LREM Aurore Bergé mercredi sur RFI.

"Il y a peu de sérénité dans ce dossier depuis le début et il y a beaucoup de volonté politique, on l'a vu avec la commission d'enquête au Sénat", a dénoncé la députée des Yvelines.

Le rapport de la commission d'enquête du Sénat sur l'affaire Benalla doit être rendu public mercredi matin.

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